Sissi annonce sa candidature à la présidence de l’Egypte
Abdel Fattah al-Sissi a annoncé mercredi qu'il se présenterait à la présidentielle prévue au printemps, une déclaration attendue depuis des semaines en Egypte, où il bénéficie d'une immense popularité.
Celui qui était jusqu'à mercredi soir encore ministre de la Défense, vice-Premier ministre et chef de l'armée, et qui a été récemment élevé au grade de maréchal, est donné largement favori du scrutin présidentiel.
Le maréchal Sissi s'est ainsi adressé à la nation «pour la dernière fois dans un habit militaire»,
pour mettre fin à un suspense, qui n'en était plus un depuis longtemps.
«En toute humilité, je me présente à la présidentielle de l'Égypte», a-t-il poursuivi, disant se «conformer à l'appel du peuple» et se présentant comme «un soldat au service de la nation et des masses» égyptiennes.
Et comme le prévoit la Constitution, il a dû abandonner ses fonctions au sein de l'armée et du gouvernement pour être éligible. Mais sa démission de l'armée et du gouvernement intérimaire, a-t-il promis, ne l'empêcherait pas de «continuer à combattre tous les jours pour une Égypte débarrassée du terrorisme».
Celui qui est désormais le second candidat déclaré à la présidentielle – son unique adversaire étant pour le moment le leader de gauche Hamdeen Sabbahi – n'a toutefois pas manqué d'évoquer, au-delà des questions de «sécurité», les dossiers «économiques et sociaux», évoquant notamment «les millions de jeunes chômeurs».
Dans un pays où tous les présidents -à l'exception de Mohamed Morsi- ont été issus de l'armée, Abdel Fattah al-Sissi incarne l'homme fort capable de faire revenir la stabilité, alors que l'Egypte est régulièrement secouée par des attentats menés par des groupes extrémistes.
Fin juin, des millions d'Egyptiens étaient descendus dans les rues pour réclamer le départ de Morsi, obtenu trois jours plus tard de la main de l'armée, dénonçant notamment la situation économique catastrophique.
«Pas de stabilité»
Réagissant à l'annonce du maréchal Sissi, les Frères musulmans, l'influente confrérie du président destitué Mohammad Morsi, ont répliqué qu'il n'y aurait «pas de stabilité» sous une présidence Sissi.
«Il ne peut y avoir de stabilité ou de sécurité sous une présidence Sissi», a déclaré Ibrahim Mounir, membre du bureau politique des Frères musulmans, joint par téléphone à Londres.
La confrérie, cible d'une implacable répression des nouvelles autorités, a été déclarée «terroriste» en Egypte et la quasi-totalité de ses dirigeants, à l'instar de M. Morsi, encourt désormais la peine de mort dans de multiples procès.
Source: agences et rédaction
Celui qui était jusqu'à mercredi soir encore ministre de la Défense, vice-Premier ministre et chef de l'armée, et qui a été récemment élevé au grade de maréchal, est donné largement favori du scrutin présidentiel.
Le maréchal Sissi s'est ainsi adressé à la nation «pour la dernière fois dans un habit militaire»,
pour mettre fin à un suspense, qui n'en était plus un depuis longtemps. «En toute humilité, je me présente à la présidentielle de l'Égypte», a-t-il poursuivi, disant se «conformer à l'appel du peuple» et se présentant comme «un soldat au service de la nation et des masses» égyptiennes.
Et comme le prévoit la Constitution, il a dû abandonner ses fonctions au sein de l'armée et du gouvernement pour être éligible. Mais sa démission de l'armée et du gouvernement intérimaire, a-t-il promis, ne l'empêcherait pas de «continuer à combattre tous les jours pour une Égypte débarrassée du terrorisme».
Celui qui est désormais le second candidat déclaré à la présidentielle – son unique adversaire étant pour le moment le leader de gauche Hamdeen Sabbahi – n'a toutefois pas manqué d'évoquer, au-delà des questions de «sécurité», les dossiers «économiques et sociaux», évoquant notamment «les millions de jeunes chômeurs».
Dans un pays où tous les présidents -à l'exception de Mohamed Morsi- ont été issus de l'armée, Abdel Fattah al-Sissi incarne l'homme fort capable de faire revenir la stabilité, alors que l'Egypte est régulièrement secouée par des attentats menés par des groupes extrémistes.
Fin juin, des millions d'Egyptiens étaient descendus dans les rues pour réclamer le départ de Morsi, obtenu trois jours plus tard de la main de l'armée, dénonçant notamment la situation économique catastrophique.
«Pas de stabilité»
Réagissant à l'annonce du maréchal Sissi, les Frères musulmans, l'influente confrérie du président destitué Mohammad Morsi, ont répliqué qu'il n'y aurait «pas de stabilité» sous une présidence Sissi.
«Il ne peut y avoir de stabilité ou de sécurité sous une présidence Sissi», a déclaré Ibrahim Mounir, membre du bureau politique des Frères musulmans, joint par téléphone à Londres.
La confrérie, cible d'une implacable répression des nouvelles autorités, a été déclarée «terroriste» en Egypte et la quasi-totalité de ses dirigeants, à l'instar de M. Morsi, encourt désormais la peine de mort dans de multiples procès.
Source: agences et rédaction