Six soldats égyptiens tués par des tirs au Caire
Des hommes armés ont tué samedi matin six soldats égyptiens au Caire, alors que les forces de sécurité sont devenues des cibles privilégiées depuis la destitution par l'armée du président Mohammed Morsi.
Cette attaque, attribuée par l'armée aux Frères musulmans, intervient deux jours après une autre ayant coûté la vie à un soldat au Caire.
«Un groupe armé appartenant au groupe terroriste des Frères musulmans a attaqué un point de contrôle de la police militaire, tuant cinq appelés», a indiqué l'armée dans un communiqué.
Les soldats ont été tués dans la banlieue nord du Caire, à Shubra al-Kheima, par des assaillants
qui ont également posé deux bombes avec l'intention de toucher les services de secours, poursuit le communiqué.
Il semble que les victimes n'ont pas pu se défendre. «Ils étaient en train de faire leur prière» à un point de contrôle, a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'armée, le colonel Ahmed Ali.
Le ministère de la Santé a fait état d'un bilan de six soldats tués.
La télévision a diffusé des images montrant des démineurs militaires faisant exploser une bombe sans incident. Selon une chaîne de télévision privée, citant un responsable du ministère de l'Intérieur, l'une des bombes avait été posée près du cadavre d'un soldat.
Une vingtaine de civils ont manifesté près des lieux de l'attentat, scandant «soit nous leur faisons justice, soit nous mourrons comme eux».
La majorité des violences visant les forces de l'ordre depuis l'arrestation de Morsi ont eu lieu dans la péninsule du Sinaï, mais ces derniers mois, elles se sont étendues à la région du Delta du Nil et à la capitale.
La campagne d’offensives contre soldats et policiers a coûté la vie à plus de 200 d'entre eux depuis la destitution du président Morsi, arrêté par l'armée en juillet.
Les principaux attentats, dont une voiture piégée lancée sur un QG de la police au Caire et un hélicoptère abattu dans le Sinaï en janvier, ont été revendiqués par le groupe extrémiste «Ansar Beit al-Maqdess», disant s'inspirer d’Al-Qaïda et basé dans la péninsule.
Source: agences et rédaction
Cette attaque, attribuée par l'armée aux Frères musulmans, intervient deux jours après une autre ayant coûté la vie à un soldat au Caire.
«Un groupe armé appartenant au groupe terroriste des Frères musulmans a attaqué un point de contrôle de la police militaire, tuant cinq appelés», a indiqué l'armée dans un communiqué.
Les soldats ont été tués dans la banlieue nord du Caire, à Shubra al-Kheima, par des assaillants
qui ont également posé deux bombes avec l'intention de toucher les services de secours, poursuit le communiqué.Il semble que les victimes n'ont pas pu se défendre. «Ils étaient en train de faire leur prière» à un point de contrôle, a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'armée, le colonel Ahmed Ali.
Le ministère de la Santé a fait état d'un bilan de six soldats tués.
La télévision a diffusé des images montrant des démineurs militaires faisant exploser une bombe sans incident. Selon une chaîne de télévision privée, citant un responsable du ministère de l'Intérieur, l'une des bombes avait été posée près du cadavre d'un soldat.
Une vingtaine de civils ont manifesté près des lieux de l'attentat, scandant «soit nous leur faisons justice, soit nous mourrons comme eux».
La majorité des violences visant les forces de l'ordre depuis l'arrestation de Morsi ont eu lieu dans la péninsule du Sinaï, mais ces derniers mois, elles se sont étendues à la région du Delta du Nil et à la capitale.
La campagne d’offensives contre soldats et policiers a coûté la vie à plus de 200 d'entre eux depuis la destitution du président Morsi, arrêté par l'armée en juillet.
Les principaux attentats, dont une voiture piégée lancée sur un QG de la police au Caire et un hélicoptère abattu dans le Sinaï en janvier, ont été revendiqués par le groupe extrémiste «Ansar Beit al-Maqdess», disant s'inspirer d’Al-Qaïda et basé dans la péninsule.
Source: agences et rédaction