MSF forcé de quitter l’Etat Rakhine en Birmanie
Médecins sans frontières s'est vu signifié l'arrêt de son aide humanitaire dans l'Etat Rakhine en Birmanie en proie à des violences ethniques. Le porte-parole de la présidence birmane a déclaré au journal Myanmar Freedom que le contrat de l'ONG ne serait pas maintenu car MSF cacherait des «Bengalis», le nom donné par le régime birman aux Rohingyas.
Le gouvernement birman a violemment démenti qu'un bouddhiste avait fait plusieurs morts parm
i les femmes et les enfants d'un village. MSF avait pourtant déclaré avoir soigné 22 Rohingyas. Les Nations unies comptaient, pour leur part, plus de quarante Rohingyas morts, quand les autorités de Naypidaw affiramaient que seul un policier bouddhiste avait péri. Selon le porte-parole de la présidence, la «présence de MSF pouvait raviver les tensions dans cette région».
Privés de nationalité
Quelque huit cent mille Rohingyas, privés de nationalité par l'ancienne junte birmane, vivent confinés dans l'Etat Rakhine, dans l'ouest du pays, où deux vagues de violences entre bouddhistes de l'ethnie rakhine et musulmans ont fait au moins cent quatre-vingts morts en 2012 selon les chiffres officiels.
Ces événements ont mis en lumière une islamophobie latente dans un pays majoritairement bouddhiste qui compte environ 4 % de musulmans, et porté une ombre au tableau des réformes du gouvernement qui a succédé à la junte militaire dissoute en mars 2011.
Source : AFP
Le gouvernement birman a violemment démenti qu'un bouddhiste avait fait plusieurs morts parm
i les femmes et les enfants d'un village. MSF avait pourtant déclaré avoir soigné 22 Rohingyas. Les Nations unies comptaient, pour leur part, plus de quarante Rohingyas morts, quand les autorités de Naypidaw affiramaient que seul un policier bouddhiste avait péri. Selon le porte-parole de la présidence, la «présence de MSF pouvait raviver les tensions dans cette région».Privés de nationalité
Quelque huit cent mille Rohingyas, privés de nationalité par l'ancienne junte birmane, vivent confinés dans l'Etat Rakhine, dans l'ouest du pays, où deux vagues de violences entre bouddhistes de l'ethnie rakhine et musulmans ont fait au moins cent quatre-vingts morts en 2012 selon les chiffres officiels.
Ces événements ont mis en lumière une islamophobie latente dans un pays majoritairement bouddhiste qui compte environ 4 % de musulmans, et porté une ombre au tableau des réformes du gouvernement qui a succédé à la junte militaire dissoute en mars 2011.
Source : AFP