En Tunisie, l’assassin présumé de l’opposant Chokri Belaïd tué
Presque un an jour pour jour après le crime, l'assassin présumé de l'opposant Chokri Belaïd a été tué lors d'une opération antiterroriste dans la banlieue de Tunis, a annoncé, mardi 4 février, le ministre de l'intérieur, Lotfi Ben Jeddou.
M. Ben Jeddou a affirmé que la garde nationale, l'équivalent de la gendarmerie, avait réussi à tuer
sept terroristes très armés. Cinq des sept suspects tués ont été identifiés, selon le ministre, dont Kamel Gadhgadhi, «celui qui a commis l'assassinat politique du martyr Chokri Belaïd», a affirmé le ministre qui a tenu à préciser que son identité avait été établie «scientifiquement».
«Nous avons voulu éviter leur mort »
Les forces de l'ordre avaient commencé lundi après-midi à assiéger une maison à Raoued, dans la banlieue de Tunis. Un échange de tirs nourris les a opposés aux suspects jusqu'à la mi-journée mardi. Au cours de ces violences, un membre de la garde nationale a perdu la vie.
«Nous avons voulu éviter leur mort et nous leur avons demandé de se rendre. [Mais] chacun d'eux portait des armes automatiques, des grenades et des ceintures d'explosifs», a expliqué M. Ben Jeddou. Les autorités avaient refusé d'apporter des précisions sur les suspects, arguant de la nécessité du secret pour «garantir leur succès».
Depuis la révolution de début 2011, la Tunisie fait face à l'essor de groupuscules extrémistes armés. Les assassinats des opposants Chokri Belaïd, le 6 février 2013, et Mohamed Brahmi, le 25 juillet 2013, ont été attribués par les autorités à Ansar Al-Charia, accusé d'être lié à Al-Qaida.
Source : AFP
M. Ben Jeddou a affirmé que la garde nationale, l'équivalent de la gendarmerie, avait réussi à tuer
sept terroristes très armés. Cinq des sept suspects tués ont été identifiés, selon le ministre, dont Kamel Gadhgadhi, «celui qui a commis l'assassinat politique du martyr Chokri Belaïd», a affirmé le ministre qui a tenu à préciser que son identité avait été établie «scientifiquement».«Nous avons voulu éviter leur mort »
Les forces de l'ordre avaient commencé lundi après-midi à assiéger une maison à Raoued, dans la banlieue de Tunis. Un échange de tirs nourris les a opposés aux suspects jusqu'à la mi-journée mardi. Au cours de ces violences, un membre de la garde nationale a perdu la vie.
«Nous avons voulu éviter leur mort et nous leur avons demandé de se rendre. [Mais] chacun d'eux portait des armes automatiques, des grenades et des ceintures d'explosifs», a expliqué M. Ben Jeddou. Les autorités avaient refusé d'apporter des précisions sur les suspects, arguant de la nécessité du secret pour «garantir leur succès».
Depuis la révolution de début 2011, la Tunisie fait face à l'essor de groupuscules extrémistes armés. Les assassinats des opposants Chokri Belaïd, le 6 février 2013, et Mohamed Brahmi, le 25 juillet 2013, ont été attribués par les autorités à Ansar Al-Charia, accusé d'être lié à Al-Qaida.
Source : AFP