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Égypte: un groupe d’Al-Qaïda menace Sissi

Égypte: un groupe d’Al-Qaïda menace Sissi
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Un groupe d’Al-Qaïda qui a revendiqué plusieurs attaques meurtrières en Égypte a menacé de s'en prendre à l'homme fort du pays, le chef de l'armée Abdel Fattah al-Sissi, dont l'annonce de la candidature à la présidentielle est attendue.

Un groupe extrémiste s'inspirant d'Al-Qaïda, Ansar Beït al-Maqdess, a revendiqué l'assassinat mardi d'un général de police, Mohamed Saïd, tué au Caire par des hommes armés qui ont pris la fuite à moto. La victime dirigeait le bureau technique du ministèreÉgypte: un groupe d’Al-Qaïda menace Sissi
de l'Intérieur, rattaché à la personne du ministre, Mohamed Ibrahim.

Basé dans la péninsule du Sinaï, le groupe a menacé de s'attaquer au maréchal Sissi, à qui l'armée a demandé de postuler à la magistrature suprême, et au ministre de l'Intérieur. «La vengeance va venir», a-t-il prévenu dans un communiqué publié sur des sites takfiristes.

Selon le centre américain de surveillance des sites takfiristes SITE, un commandant d'Ansar Beït al-Maqdess, Abou Oussama al-Masri, a appelé les soldats à se mutiner, menaçant, sinon, de les attaquer.

En septembre 2013, le ministre de l'Intérieur a échappé à un attentat revendiqué par ce groupe terroriste.

Intérêts économiques menacés

Depuis une semaine, au moins 14 policiers ont été tués et neuf soldats ont péri dans la péninsule du Sinaï, selon un bilan compilé par l'AFP.

Mercredi encore, des hommes masqués sur une moto ont tué un policier à Charqiya, une province du delta du Nil, selon des sources de sécurité.

Ansar Beït al-Maqdess a parallèlement revendiqué l'attaque lundi dans le Sinaï d'un gazoduc acheminant du gaz en Jordanie et menacé d'étendre sa «guerre économique contre la clique des traîtres jusqu'à leur défaite».

Il affirme qu'il va s'en prendre aux «intérêts économiques du régime», accusant «Sissi et ses généraux» de se remplir «les poches de milliards de livres égyptiennes».

Les médias, qui soutiennent dans leur vaste majorité l'armée, ont condamné l'assassinat du général de police. «Le terrorisme a assassiné le général», dénonçait le journal Al-Gomhouriya, «les balles de la traîtrise ont tué le général», écrivait le quotidien Al-Akhbar.

Si les attaques les plus sanglantes contre les forces de l'ordre ont été revendiquées par Ansar Beït al-Maqdess, le gouvernement intérimaire installé par l'armée accuse les Frères musulmans, dont est issu M. Morsi et qui ont été décrétés «organisation terroriste».

Source: agences et rédaction

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