Le bastion des extrémistes de l’EIIL assiégé par les «rebelles»

Le fief des extrémistes de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), situé à Raqa, dans le nord de la Syrie, est assiégé depuis lundi 6 janvier par leurs alliés de combat, qui ont lancé une offensive généralisée contre ce groupe lié à Al-Qaïda.
Nouvelle étape dans l'offensive des «rebelles» syriens contre les extrémistes : le quartier général de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) à Raqa, une ville du Nord de la Syrie, est assiégé, depuis lundi, par la «rébellion».
Encore récemment alliés dans le combat contre le régime du président Bachar al-Assad, les extrémistes de l'EIIL et les «rebelles» s'affrontent ouvertement depuis le 3 janvier, après des mois de tensions sur fond de rivalités en «territoire rebelle» et à moins de deux semaines d'une conférence de paix, qui doit s'ouvrir le 22 janvier en Suisse.
50 prisonniers de l'EIIL libérés
La soi-disant «opposition syrienne, qui vient de reconduire à sa tête Ahmad Jarba, doit annoncer
très prochainement son éventuelle participation à cette conférence, destinée à trouver une issue politique au conflit sanglant. Le soi-disant «Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH)» a indiqué qu'à Raqa, les «rebelles» ont libéré 50 prisonniers détenus par l'EIIL où des centaines de «militants, rebelles et simples civils sont retenus par ces extrémistes». Ni le prêtre jésuite Paolo Dall'Oglio, ni aucun des journalistes étrangers enlevés par l'EIIL selon l'OSDH, ne figurent parmi les prisonniers libérés.
En quelques mois, l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), également très présent en Irak, n'a cessé de monter en puissance au point de devenir un acteur majeur du conflit syrien. Les rebelles, qui ont délogé l'EIIL de nombre de bases, points de contrôles et villages, lui reprochent surtout ses velléités hégémoniques en territoire insurgé.
«Ils se dévorent entre eux»
Les principales coalitions rebelles engagées dans le combat contre l'EIIL sont le puissant Front islamique, l'Armée des Moujahidine, récemment créée, et le «modéré» Front des révolutionnaires de Syrie. Un autre groupe extrémiste, le Front al-Nosra, s'est joint à eux, en particulier à Raqa. Cette branche officielle d'Al-Qaïda en Syrie serait, selon l'OSDH, le principal participant au siège de la ville de l'EIIL.
Source : AFP et rédaction
Nouvelle étape dans l'offensive des «rebelles» syriens contre les extrémistes : le quartier général de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) à Raqa, une ville du Nord de la Syrie, est assiégé, depuis lundi, par la «rébellion».
Encore récemment alliés dans le combat contre le régime du président Bachar al-Assad, les extrémistes de l'EIIL et les «rebelles» s'affrontent ouvertement depuis le 3 janvier, après des mois de tensions sur fond de rivalités en «territoire rebelle» et à moins de deux semaines d'une conférence de paix, qui doit s'ouvrir le 22 janvier en Suisse.
50 prisonniers de l'EIIL libérés
La soi-disant «opposition syrienne, qui vient de reconduire à sa tête Ahmad Jarba, doit annoncer

En quelques mois, l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), également très présent en Irak, n'a cessé de monter en puissance au point de devenir un acteur majeur du conflit syrien. Les rebelles, qui ont délogé l'EIIL de nombre de bases, points de contrôles et villages, lui reprochent surtout ses velléités hégémoniques en territoire insurgé.
«Ils se dévorent entre eux»
Les principales coalitions rebelles engagées dans le combat contre l'EIIL sont le puissant Front islamique, l'Armée des Moujahidine, récemment créée, et le «modéré» Front des révolutionnaires de Syrie. Un autre groupe extrémiste, le Front al-Nosra, s'est joint à eux, en particulier à Raqa. Cette branche officielle d'Al-Qaïda en Syrie serait, selon l'OSDH, le principal participant au siège de la ville de l'EIIL.
Source : AFP et rédaction
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