Syrie: Les habitants de Rakka déplorent la mainmise d’al-Qaïda sur la ville
Depuis la prise de Rakka par les milices d'al-Qaïda en mars dernier, les habitants de cette ville du Nord de la Syrie vivent un calvaire. Les universités ont été fermées, l'électricité coupée, les prisons bondées , les églises et les mosquées vandalisées et pillées.
Les habitants disposent de peu de renseignements sur les combattants extrémistes, qui masquent leurs visages et évitent toute conversation, et savent juste que certains viennent d'Irak, de Libye ou des pays du Golfe. «Les extrémistes se sont attaqués à des habitants qui avaient aidé la rébellion, et ont mené des exécutions publiques sur l'une des principales places de la ville. Ils ont commencé à assassiner les cadres de l'ASL», raconte l'un des habitants interrogés. «Ils ont brûlé les églises, détruit les statues dans les parcs et pillé les musées, en disant que les images étaient contraires à l'islam.» «La fiancée a changé. Au lieu d'une robe blanche, on l'a forcée à s'habiller en noir.»
Ces extrémistes ont commencé à patrouiller dans les rues et ont par exemple interdit les débits de tabac, accusés d'enfreindre les règles musulmanes. «Ils ont aussi fermé les universités sous prétexte que des femmes suivaient aussi des cours», explique un habitant, dont le fils est recherché par les islamistes pour son activisme.
Électricité coupée
Les miliciens ont pris le contrôle de bâtiments publics et les ont transformés en prisons et en bases pour leurs opérations. Selon le soi-disant «Observatoire syrien des droits de l'homme» (OSDH), une église arménienne a ainsi été réquisitionnée.
Depuis la prise de contrôle de Rakka par les miliciens, seules quelques boutiques sont ouvertes en journée pour vendre des denrées de base, et les rues sont entièrement vides la nuit. «L'électricité est coupée dans toute la ville ; seuls leurs bâtiments sont alimentés », affirme un opposant qui a quitté Rakka. «La ville entière vit dans le noir et ils ont de la lumière. »
Selon un autre opposant, qui vit désormais dans la province d'Idleb, dans le nord-ouest, les combattants modérés de l'Armée syrienne libre (ASL), soutenus par les pays occidentaux, portent la plus grande part de responsabilité. «Tout ce que voulait l'ASL, c'était voler et accumuler de l'argen », accuse-t-il. «Dès le premier jour de la libération de Rakka, ils l'ont laissé à l'État islamique.»
Source : AFP et rédaction
Les habitants disposent de peu de renseignements sur les combattants extrémistes, qui masquent leurs visages et évitent toute conversation, et savent juste que certains viennent d'Irak, de Libye ou des pays du Golfe. «Les extrémistes se sont attaqués à des habitants qui avaient aidé la rébellion, et ont mené des exécutions publiques sur l'une des principales places de la ville. Ils ont commencé à assassiner les cadres de l'ASL», raconte l'un des habitants interrogés. «Ils ont brûlé les églises, détruit les statues dans les parcs et pillé les musées, en disant que les images étaient contraires à l'islam.» «La fiancée a changé. Au lieu d'une robe blanche, on l'a forcée à s'habiller en noir.»
Électricité coupée
Les miliciens ont pris le contrôle de bâtiments publics et les ont transformés en prisons et en bases pour leurs opérations. Selon le soi-disant «Observatoire syrien des droits de l'homme» (OSDH), une église arménienne a ainsi été réquisitionnée.
Selon un autre opposant, qui vit désormais dans la province d'Idleb, dans le nord-ouest, les combattants modérés de l'Armée syrienne libre (ASL), soutenus par les pays occidentaux, portent la plus grande part de responsabilité. «Tout ce que voulait l'ASL, c'était voler et accumuler de l'argen », accuse-t-il. «Dès le premier jour de la libération de Rakka, ils l'ont laissé à l'État islamique.»
Source : AFP et rédaction
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