Washington gèle une partie de son aide militaire à l’Egypte
Après des mois d'atermoiement, les Etats-Unis ont officiellement gelé mercredi une partie de leur aide à l'Egypte, en représailles à la répression visant les partisans du président destitué Mohamed Morsi, dont le procès pour «incitation au meurtre» s'ouvrira le 4 novembre.
Le «recalibrage» de l'aide américaine, qui se monte à 1,5 milliard de dollars dont 1,3 milliard d'aide militaire chaque année, passe par l'arrêt de la fourniture d'équipements lourds et de son assistance financière au gouvernement «en attendant des progrès crédibles vers un
gouvernement civil démocratiquement élu», a indiqué mercredi la porte-parole du département d'Etat, Jennifer Psaki.
Parmi les matériels qui ne seront plus livrés à l'armée égyptienne, figurent des hélicoptères Apache, des chasseurs F-16, des missiles Harpoon ou des pièces de chars d'assaut A1/M1 Abrams, ont précisé des responsables américains.
Ce gel n'a toutefois pas vocation à être permanent, ont-ils ajouté, sans donner de chiffres précis sur le montant de l'aide gelée, se contentant de souligner que ces armements valaient «des centaines de millions de dollars».
Les Etats-Unis, cependant, continueront à aider «à sécuriser les frontières de l'Egypte, à lutter contre le terrorisme et à assurer la sécurité sur le Sinaï», a ajouté Jennifer Psaki.
Washington poursuivra également ses livraisons «de pièces pour des équipements d'origine américaine, comme ses formations militaires ou éducatives», a-t-elle assuré.
La décision, annoncée mercredi en fin d'après-midi à Washington, a été présentée par le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel au général Abdel Fattah al-Sissi, le nouvel homme fort de l'Egypte depuis la destitution de Mohamed Morsi, au cours d'un coup de téléphone d'une quarantaine de minutes, décrit par des responsables américains comme «très amical». Elle n'a toutefois suscité aucune réaction du Caire dans l'immédiat.
Depuis le 3 juillet, avec la destitution du président Mohamed Morsi et la répression qui a suivi, l'administration de Barack Obama était sous pression pour réduire l'aide versée chaque année au Caire. A la mi-août, Washington avait déjà annulé des exercices militaires conjoints avec l'Egypte et reporté la livraison de quatre avions de combat F-16 à l'armée égyptienne.
Les Etats-Unis n'ont jamais qualifié le renversement de M. Morsi de «coup d'Etat», ce qui les aurait légalement contraints à mettre fin à leur aide, mais ils ont condamné une répression «regrettable», demandé la libération de l'ex-président et réclamé la levée de l'état d'urgence et des élections démocratiques en 2014.
Source: agences et rédaction
Le «recalibrage» de l'aide américaine, qui se monte à 1,5 milliard de dollars dont 1,3 milliard d'aide militaire chaque année, passe par l'arrêt de la fourniture d'équipements lourds et de son assistance financière au gouvernement «en attendant des progrès crédibles vers un
gouvernement civil démocratiquement élu», a indiqué mercredi la porte-parole du département d'Etat, Jennifer Psaki.Parmi les matériels qui ne seront plus livrés à l'armée égyptienne, figurent des hélicoptères Apache, des chasseurs F-16, des missiles Harpoon ou des pièces de chars d'assaut A1/M1 Abrams, ont précisé des responsables américains.
Ce gel n'a toutefois pas vocation à être permanent, ont-ils ajouté, sans donner de chiffres précis sur le montant de l'aide gelée, se contentant de souligner que ces armements valaient «des centaines de millions de dollars».
Les Etats-Unis, cependant, continueront à aider «à sécuriser les frontières de l'Egypte, à lutter contre le terrorisme et à assurer la sécurité sur le Sinaï», a ajouté Jennifer Psaki.
Washington poursuivra également ses livraisons «de pièces pour des équipements d'origine américaine, comme ses formations militaires ou éducatives», a-t-elle assuré.
La décision, annoncée mercredi en fin d'après-midi à Washington, a été présentée par le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel au général Abdel Fattah al-Sissi, le nouvel homme fort de l'Egypte depuis la destitution de Mohamed Morsi, au cours d'un coup de téléphone d'une quarantaine de minutes, décrit par des responsables américains comme «très amical». Elle n'a toutefois suscité aucune réaction du Caire dans l'immédiat.
Depuis le 3 juillet, avec la destitution du président Mohamed Morsi et la répression qui a suivi, l'administration de Barack Obama était sous pression pour réduire l'aide versée chaque année au Caire. A la mi-août, Washington avait déjà annulé des exercices militaires conjoints avec l'Egypte et reporté la livraison de quatre avions de combat F-16 à l'armée égyptienne.
Les Etats-Unis n'ont jamais qualifié le renversement de M. Morsi de «coup d'Etat», ce qui les aurait légalement contraints à mettre fin à leur aide, mais ils ont condamné une répression «regrettable», demandé la libération de l'ex-président et réclamé la levée de l'état d'urgence et des élections démocratiques en 2014.
Source: agences et rédaction