Sahel: une vidéo «crédible» des sept otages européens diffusée par AQMI
Trois ans jour pour jour après leur enlèvement à Arlit, au Sahel, sept otages européens dont quatre Français, apparaîtraient sur une vidéo tournée à la fin de juin et transmise par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), annonce lundi l'agence de presse mauritanienne ANI sur son site Internet.
Les autorités françaises ont confirmé en partie l'authenticité de la vidéo qui «apparaît crédible» et constituerait «une nouvelle preuve de vie des quatre otages français».
Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, doit recevoir mercredi les familles des otages, assurant que «tous les services de l'Etat sont mobilisés pour permettre leur libération et leur retour auprès de leurs proches».
«Accélérer les négociations»
ANI dit avoir reçu un enregistrement vidéo, à une date non précisée, «à l'occasion de l'anniversaire des trois ans de l'enlèvement et de la détention de ces otages». Parmi les Français figurent «Pierre Legrand, Thierry Dol, Marc Féret et Daniel Larribe» ainsi que «le Néerlandais Sjaak Rijke, le Suédois Johan Gustafsson et Stephan Malcolm», à la double nationalité britannique et sud-africaine, qui sont «visiblement en bonne santé, barbe soignée, drapés dans des caftans touaregs».
Le beau-frère d'un des otages, Frédéric Cauhapé, se réjouit de cette nouvelle «positive» mais constate que «c'est une habitude qu'AQMI a de caler ses actions de communication sur les nôtres» et réclame d'«accélérer les négociations».
La vidéo remonterait à juin
Dans cette vidéo, les otages français préciseraient qu'ils parlent le 27 juin 2013. L'un d'eux Daniel Larribe, 61 ans et demi, qui fut le premier à prendre la parole, affirme, selon l'ANI: «Je suis en bonne santé mais menacé de mort […] Je vous tiens responsables, vous, autorités françaises, de tout ce qui peut m'arriver de mal à compter de ce jour». Il appelle ses proches et la société civile à «se mobiliser massivement» et indique que sa «vie a été mise en danger par les bombardements de l'armée française».
Son compagnon d'infortune Thierry Dol a prévenu qu'il «souffre de problèmes cardiaques qui
demandent un soin médical urgent».
Quant à Marc Féret, il dresse un parallèle avec les otages français kidnappés au Cameroun qui ont été libérés au bout de deux mois. «Moi je suis prisonnier depuis 1007 jours. Peut-être que les otages au Cameroun ont plus de valeur que moi ou peut-être qu'ils ont des proches dans le gouvernement français ou alors peut-être qu'ils sont plus français que moi. Alors que pour moi, nous sommes tous Français de la même façon» dit-il.
Les trois otages non français ont été enlevés le 25 novembre 2011 à Tombouctou, dans le nord-ouest du Mali. Un Allemand qui était avec eux lors de l'enlèvement avait été tué en tentant de résister à leurs ravisseurs.
Dimanche soir sur TF1, le président français, François Hollande, a déclaré avoir des «preuves de vie» des otages français enlevés le 16 septembre à Arlit, au Niger, sur un site d'extraction d'uranium d'Areva. Trois ans après cet enlèvement, des proches des captifs ont organisé une marche symbolique dans la nuit de dimanche à lundi à Paris et en région parisienne.
Source: agences et rédaction
Les autorités françaises ont confirmé en partie l'authenticité de la vidéo qui «apparaît crédible» et constituerait «une nouvelle preuve de vie des quatre otages français».

Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, doit recevoir mercredi les familles des otages, assurant que «tous les services de l'Etat sont mobilisés pour permettre leur libération et leur retour auprès de leurs proches».
«Accélérer les négociations»
ANI dit avoir reçu un enregistrement vidéo, à une date non précisée, «à l'occasion de l'anniversaire des trois ans de l'enlèvement et de la détention de ces otages». Parmi les Français figurent «Pierre Legrand, Thierry Dol, Marc Féret et Daniel Larribe» ainsi que «le Néerlandais Sjaak Rijke, le Suédois Johan Gustafsson et Stephan Malcolm», à la double nationalité britannique et sud-africaine, qui sont «visiblement en bonne santé, barbe soignée, drapés dans des caftans touaregs».
Le beau-frère d'un des otages, Frédéric Cauhapé, se réjouit de cette nouvelle «positive» mais constate que «c'est une habitude qu'AQMI a de caler ses actions de communication sur les nôtres» et réclame d'«accélérer les négociations».
La vidéo remonterait à juin
Dans cette vidéo, les otages français préciseraient qu'ils parlent le 27 juin 2013. L'un d'eux Daniel Larribe, 61 ans et demi, qui fut le premier à prendre la parole, affirme, selon l'ANI: «Je suis en bonne santé mais menacé de mort […] Je vous tiens responsables, vous, autorités françaises, de tout ce qui peut m'arriver de mal à compter de ce jour». Il appelle ses proches et la société civile à «se mobiliser massivement» et indique que sa «vie a été mise en danger par les bombardements de l'armée française».
Son compagnon d'infortune Thierry Dol a prévenu qu'il «souffre de problèmes cardiaques qui
demandent un soin médical urgent». Quant à Marc Féret, il dresse un parallèle avec les otages français kidnappés au Cameroun qui ont été libérés au bout de deux mois. «Moi je suis prisonnier depuis 1007 jours. Peut-être que les otages au Cameroun ont plus de valeur que moi ou peut-être qu'ils ont des proches dans le gouvernement français ou alors peut-être qu'ils sont plus français que moi. Alors que pour moi, nous sommes tous Français de la même façon» dit-il.
Les trois otages non français ont été enlevés le 25 novembre 2011 à Tombouctou, dans le nord-ouest du Mali. Un Allemand qui était avec eux lors de l'enlèvement avait été tué en tentant de résister à leurs ravisseurs.
Dimanche soir sur TF1, le président français, François Hollande, a déclaré avoir des «preuves de vie» des otages français enlevés le 16 septembre à Arlit, au Niger, sur un site d'extraction d'uranium d'Areva. Trois ans après cet enlèvement, des proches des captifs ont organisé une marche symbolique dans la nuit de dimanche à lundi à Paris et en région parisienne.
Source: agences et rédaction