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Egypte: La justice ordonne la libération de Moubarak, de nouveaux cadres islamistes arrêtés

Egypte: La justice ordonne la libération de Moubarak, de nouveaux cadres islamistes arrêtés
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La justice égyptienne a ordonné mercredi la remise en liberté de l'ancien président Hosni Moubarak, ou moment où le pouvoir installé par l'armée a arrêté de nouveaux cadres des Frères musulmans, la confrérie du président destitué Mohamed Morsi.

«Toutes les charges justifiant son maintien en détention ayant été levées», l'ex-chef de l'Etat âgéEgypte: La justice ordonne la libération de Moubarak, de nouveaux cadres islamistes arrêtés de 85 ans pourrait «sortir de prison jeudi», a déclaré son avocat.

Son procès en appel pour complicité de meurtres dans la répression du soulèvement de l'hiver 2011 se poursuit, mais la période maximum de détention préventive est arrivée à son terme. En première instance, il a été condamné à réclusion à perpétuité.

Libéré sous conditions dans trois affaires -pour «corruption» et «meurtre de manifestants»-, il avait déposé une demande de conditionnelle dans la quatrième et dernière affaire, de «corruption» également.

Arrestation des cadres des Frères musulmans

Toujours mercredi et au lendemain de l'arrestation du Guide suprême de la confrérie islamiste, Mohamed Badie, les forces de sécurité ont mis la main sur d'importantes figures islamistes: Mourad Ali, le porte-parole du Parti de la Liberté et la Justice, vitrine politique des Frères, etEgypte: La justice ordonne la libération de Moubarak, de nouveaux cadres islamistes arrêtés Safwat Hegazy, un influent prédicateur islamiste, fervent soutien de M. Morsi.

Depuis la destitution et l'arrestation de M. Morsi le 3 juillet, la justice a lancé des centaines de mandats d'arrêt contre des membres ou proches de la confrérie, et les forces de l'ordre ont arrêté des centaines de ses militants.

Le Guide suprême et ses deux adjoints, Khairat al-Chater et Rachad Bayoumi, comparaîtront dimanche pour «incitation au meurtre» de manifestants anti-Morsi qui attaquaient le QG des Frères musulmans au Caire le 30 juin, journée de mobilisation massive contre le président déchu accusé d'avoir accaparé les pouvoirs au profit de sa confrérie et ruiné une économie exsangue.

Après l’arrestation de M. Badie, les Frères musulmans ont nommé Mahmoud Ezzat guide par intérim.

Le Caire menace Washington en cas de suspension de l’aide militaire

Sur le plan diplomatique, alors qu’une semaine de heurts entre les partisans de M. Morsi et les forces de l'ordre a fait près d'un millier de morts, Washington et Bruxelles font peser la menace d'une coupure des aides financières au Caire.

Violemment critiqué à l'étranger pour sa «guerre contre le terrorisme», le gouvernement égyptien a prévenu que les menaces de Washington concernant sa substantielle aide -1,5 milliard deEgypte: La justice ordonne la libération de Moubarak, de nouveaux cadres islamistes arrêtés dollars par an- étaient «un mauvais signal», affirmant toutefois que «ce ne serait pas la fin du monde».

«Si Washington devait geler ou couper son assistance militaire à l'Egypte, cela serait un mauvais signal et cela affecterait l'armée pendant un certain temps. Mais n'oublions pas que l'Egypte a vécu avec le soutien militaire de la Russie et que nous avons survécu. Ce ne se serait donc pas la fin du monde», a déclaré mardi le chef par intérim du gouvernement égyptien, Hazem Beblawi, dans un entretien à la télévision américaine ABC News.

Les Etats-Unis ont formellement démenti mardi avoir suspendu leur aide à l'Egypte, mais le président Barack Obama a rencontré son équipe rapprochée pour discuter des conséquences de la crise dans ce pays.

L'Union européenne, qui se dit prête à «réexaminer» ses relations avec l'Egypte, réunit quant à elle mercredi ses 28 ministres des Affaires étrangères pour examiner la situation.

Ryad a, de son côté, promis que les Arabes «n'hésiteraient pas à apporter leur aide à l'Egypte» si les Occidentaux réduisaient leur aide.

L'armée s'est appuyée sur les manifestations monstres anti-Morsi du 30 juin pour justifier la destitution de M. Morsi, à laquelle ont été associées des figures politiques et religieuses du pays.

Source: agences et rédaction

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