Egypte: le bilan des violences passe à 525 morts, les pro-Morsi ne lâchent pas
Selon un bilan officiel provisoire émanant du ministère de la Santé, 525 personnes ont été tuées dont 43 policiers. L'état d'urgence a été décrété et des généraux en retraite ont été nommés à la tête des 18 provinces alors que les Frères musulmans appellent à de nouveaux rassemblements ce jeudi.
La dispersion des manifestants pro-Morsi au Caire et les violences qui se sont propagées ensuite dans tout le pays ont fait mercredi 525 morts, dont 482 civils, a annoncé jeudi 15 août un responsable au sein du ministère de la Santé.
Détaillant ce bilan, Khaled al-Khatib, chef des services d'urgence égyptiens, a précisé que 202
personnes avaient péri sur la seule place Rabaa al-Adawiya, principal point de rassemblement occupé depuis près d'un mois et demi par les partisans du président destitué Mohamed Morsi destitué.
Malgré l'état d'urgence et le couvre-feu,décrété dans près de la moitié des provinces du pays, dont le Caire et Alexandrie, les Frères musulmans ont appelé quand même à manifester jeudi. L'instauration de l'état d'urgence marque aussi le retour en force de l'armée et de la police, salué et apprécié par une grande partie des Egyptiens.
Le Premier ministre Hazem el-Beblaoui a souligné que les autorités ont tout essayé avant de faire intervenir la police, mais l'intransigeance et l'obstination des Frères musulmans ont mené à la violence. Le Premier ministre a salué la police pour sa très grande retenue. Il a indiqué que les forces de l'ordre ont intervenu après que les manifestants ont tiré dès la première somation.
Le général de police, Mohamed Ibrahim a estimé que ces troupes avaient même fait preuve de retenue et il en veut pour preuve la mort de 43 de ses hommes, le bilan le plus lourd en une journée, depuis le massacre d'une centaine de policiers par les Frères musulmans, en 1981.
Le ministre a tout de même regretté lors d'une intervention télévisée de ne pas avoir réussi à arrêter les hauts responsables Frères musulmans, qui avaient été vus au sit-in de Rabaa al-Adawiya, avant que la police n'en prenne le contrôle. «Les forces de l'ordre ne permettront pas la constitution de nouveaux sit-in, quel qu'en soit le coût», a-t-il conclu.
La démission de Mohamed el-Baradei critiquée
La démission du Mohamed el-Baradei de son poste de vice-président, à la suite de la journée de violences du 14 août a été largement critiquée.
Beaucoup, dont par exemple les militants du mouvement Tamarod, considèrent qu'il abandonne le peuple dans un moment historique. Sa démission marque une première rupture au sein de ce cabinet chargé de mener la transition.
Source : agences et rédaction
La dispersion des manifestants pro-Morsi au Caire et les violences qui se sont propagées ensuite dans tout le pays ont fait mercredi 525 morts, dont 482 civils, a annoncé jeudi 15 août un responsable au sein du ministère de la Santé.
Détaillant ce bilan, Khaled al-Khatib, chef des services d'urgence égyptiens, a précisé que 202
personnes avaient péri sur la seule place Rabaa al-Adawiya, principal point de rassemblement occupé depuis près d'un mois et demi par les partisans du président destitué Mohamed Morsi destitué. Malgré l'état d'urgence et le couvre-feu,décrété dans près de la moitié des provinces du pays, dont le Caire et Alexandrie, les Frères musulmans ont appelé quand même à manifester jeudi. L'instauration de l'état d'urgence marque aussi le retour en force de l'armée et de la police, salué et apprécié par une grande partie des Egyptiens.
Le Premier ministre Hazem el-Beblaoui a souligné que les autorités ont tout essayé avant de faire intervenir la police, mais l'intransigeance et l'obstination des Frères musulmans ont mené à la violence. Le Premier ministre a salué la police pour sa très grande retenue. Il a indiqué que les forces de l'ordre ont intervenu après que les manifestants ont tiré dès la première somation.
Le général de police, Mohamed Ibrahim a estimé que ces troupes avaient même fait preuve de retenue et il en veut pour preuve la mort de 43 de ses hommes, le bilan le plus lourd en une journée, depuis le massacre d'une centaine de policiers par les Frères musulmans, en 1981.
Le ministre a tout de même regretté lors d'une intervention télévisée de ne pas avoir réussi à arrêter les hauts responsables Frères musulmans, qui avaient été vus au sit-in de Rabaa al-Adawiya, avant que la police n'en prenne le contrôle. «Les forces de l'ordre ne permettront pas la constitution de nouveaux sit-in, quel qu'en soit le coût», a-t-il conclu.
La démission de Mohamed el-Baradei critiquée
La démission du Mohamed el-Baradei de son poste de vice-président, à la suite de la journée de violences du 14 août a été largement critiquée.
Beaucoup, dont par exemple les militants du mouvement Tamarod, considèrent qu'il abandonne le peuple dans un moment historique. Sa démission marque une première rupture au sein de ce cabinet chargé de mener la transition.
Source : agences et rédaction