Egypte: ballet diplomatique au Caire
Les diplomates et responsables politiques étrangers se succèdent au Caire. La responsable de la diplomatie européenne Catherine Ashton est repartie, lundi 29 juillet, deux sénateurs américains, des républicains, sont sur le départ et on apprend qu'une délégation africaine de l'Union africaine se trouve dans la capitale égyptienne.
Obama dépêche deux sénateurs en Egypte
Le président américain Barack Obama a demandé à deux sénateurs républicains de premier plan de se rendre en Egypte pour y rencontrer les dirigeants de l'armée. Il s'agit de John McCain et de Lindsey Graham, membres de la commission des forces armées de la Chambre haute du Congrès, qui espèrent se rendre au Caire la semaine prochaine.
Les deux sénateurs, très influents au Capitole en matière de politique étrangère, ont parfois critiqué durement la diplomatie de l'administration démocrate de Barack Obama.
L'Union africaine en position de force auprès des pro-Morsi
Selon l'agence de presse égyptienne Mena, la délégation de l'Union africaine est conduite par
l'ancien président malien, Alpha Oumar Konaré. Il a pu rencontrer lundi soir, comme Catherine Ashton la veille, le président déchu Mohamed Morsi. Un entretien d'une heure sur lequel rien n'a filtré pour le moment.
Les membres de la délégation de l'Union africaine, qui devraient rencontrer mercredi des représentants de la Ligue arabe, affichent désormais des ambitions mesurées. Il ne s'agit pas de tenter une médiation, contrairement à ce qu'essaye de faire l'Union européenne, mais simplement de rencontrer les parties en présence et de s'informer sur la crise en Egypte.
L'Union africaine a suspendu l'Egypte de son organisation suite à la destitution de Mohamed Morsi. Une position qui tranche avec celle des Etats-Unis ou de l'Europe et qui ne devrait pas faciliter les relations diplomatiques entre l'Union africaine et les autorités actuelles, les autorités de transition.
En revanche, elle devrait permettre aux diplomates africains d'accéder plus facilement au camp adverse, celui des pro-Morsi, qui a salué bien entendu, l'attitude de l'Union africaine. C'est donc un atout considérable par rapport à Catherine Ashton, à l'Europe ou aux Etats-Unis, car les pro-Morsi considèrent qu'en refusant de condamner le «coup d'Etat», les pays européens et les Américains ne peuvent prétendre à jouer un rôle de médiateur dans cette crise, contrairement, donc, aux pays africains.
Source : RFI et rédaction
Obama dépêche deux sénateurs en Egypte
Le président américain Barack Obama a demandé à deux sénateurs républicains de premier plan de se rendre en Egypte pour y rencontrer les dirigeants de l'armée. Il s'agit de John McCain et de Lindsey Graham, membres de la commission des forces armées de la Chambre haute du Congrès, qui espèrent se rendre au Caire la semaine prochaine.
Les deux sénateurs, très influents au Capitole en matière de politique étrangère, ont parfois critiqué durement la diplomatie de l'administration démocrate de Barack Obama.
L'Union africaine en position de force auprès des pro-Morsi
Selon l'agence de presse égyptienne Mena, la délégation de l'Union africaine est conduite par
l'ancien président malien, Alpha Oumar Konaré. Il a pu rencontrer lundi soir, comme Catherine Ashton la veille, le président déchu Mohamed Morsi. Un entretien d'une heure sur lequel rien n'a filtré pour le moment.Les membres de la délégation de l'Union africaine, qui devraient rencontrer mercredi des représentants de la Ligue arabe, affichent désormais des ambitions mesurées. Il ne s'agit pas de tenter une médiation, contrairement à ce qu'essaye de faire l'Union européenne, mais simplement de rencontrer les parties en présence et de s'informer sur la crise en Egypte.
L'Union africaine a suspendu l'Egypte de son organisation suite à la destitution de Mohamed Morsi. Une position qui tranche avec celle des Etats-Unis ou de l'Europe et qui ne devrait pas faciliter les relations diplomatiques entre l'Union africaine et les autorités actuelles, les autorités de transition.
En revanche, elle devrait permettre aux diplomates africains d'accéder plus facilement au camp adverse, celui des pro-Morsi, qui a salué bien entendu, l'attitude de l'Union africaine. C'est donc un atout considérable par rapport à Catherine Ashton, à l'Europe ou aux Etats-Unis, car les pro-Morsi considèrent qu'en refusant de condamner le «coup d'Etat», les pays européens et les Américains ne peuvent prétendre à jouer un rôle de médiateur dans cette crise, contrairement, donc, aux pays africains.
Source : RFI et rédaction