Les bouteilles de gaz, arme de l’ASL contre les citoyens à Alep
Fautes d'armes et de munitions, les terroristes de la soi-disant "Armée syrienne libre" ont recours à des méthodes primitives pour fabriquer des obus. Après que les forces gouvernementales ont réussi à couper les voies de ravitaillement en armes de l'ASL à Alep, les groupes armés ont recours aux bonbones de gaz pour pilloner les régions contrôlées par l'armée syrienne arabe. Ces bouteilles de gaz sont transformées en obus dans des chantiers spéciaux.
Parallèlement, des manifestations ont été organisées ce mercredi 10 juillet à Alep pour dénoncer les agissements des groupes armés qui contrôlent certaines parties de la ville, notamment le siège imposé aux zones contrôlées par les forces gouvernementales. Durant cette manifestation, les rebelles ont tiré sur les protestataires faisant plusieurs blessés.
Les habitants d'Alep l'ont scandé haut et fort ; les insurgés doivent lever leur siège. Les habitants qui vivent dans cette zone sont privés de nourriture. Rien n'entre et rien ne sort, les civils sont bloqués. Ils s'inquiètent au plus haut point pour leurs frères encerclés, jugeant leur situation alimentaire très préoccupante. Ils soulignent que priver l'ouest d'Alep de denrées alimentaires ne gêne en rien les militaires loyalistes. Les civils sont seuls à souffrir surtout en ce début de ramadan.
Les citoyens en ont marre des exactions des rebelles
A Manbij, une manifestation a été organisée pour dénoncer les abus du soi-disant «État islamique en Irak et au Levant» (EIIL).
«Dehors! L'État islamique en Irak et au Levant doit dégager», scandaient des manifestants cette semaine à Manbij, dans le nord, exprimant leur exaspération envers cette organisation affiliée à Al-Qaïda.
A Raqqa, seule capitale provinciale aux mains des rebelles, les deux groupes affiliés à Al-Qaïda ont détenu des dizaines de prisonniers.
«Ils prétendent être de vrais musulmans mais les membres d'Al-Nosra détiennent mon père depuis un mois» sans jugement, pleure une fillette lors d'une manifestation dont des images ont été mises en ligne par des militants anti-régime. «Je veux qu'ils le libèrent».
«Nous sommes musulmans. Vous êtes des imposteurs», crie une manifestante dans une autre vidéo, demandant la libération des détenus.
Les contestataires de la ville dénoncent aussi la disparition d'un opposant de la première heure et militant des droits de l'Homme, Abdallah al-Khalil.
«Il s'apprêtait à organiser des élections générales à Raqqa mais Al-Nosra était contre. Il a disparu le lendemain», raconte un militant, qui préfère rester anonyme par peur de représailles.
«A mesure qu'ils deviennent plus puissants militairement, ils restreignent les libertés. Ils veulent le pouvoir, pas la démocratie», maugrée-t-il.
Source : agences et rédaction
Parallèlement, des manifestations ont été organisées ce mercredi 10 juillet à Alep pour dénoncer les agissements des groupes armés qui contrôlent certaines parties de la ville, notamment le siège imposé aux zones contrôlées par les forces gouvernementales. Durant cette manifestation, les rebelles ont tiré sur les protestataires faisant plusieurs blessés.
Les habitants d'Alep l'ont scandé haut et fort ; les insurgés doivent lever leur siège. Les habitants qui vivent dans cette zone sont privés de nourriture. Rien n'entre et rien ne sort, les civils sont bloqués. Ils s'inquiètent au plus haut point pour leurs frères encerclés, jugeant leur situation alimentaire très préoccupante. Ils soulignent que priver l'ouest d'Alep de denrées alimentaires ne gêne en rien les militaires loyalistes. Les civils sont seuls à souffrir surtout en ce début de ramadan.
Les citoyens en ont marre des exactions des rebelles
A Manbij, une manifestation a été organisée pour dénoncer les abus du soi-disant «État islamique en Irak et au Levant» (EIIL).
«Dehors! L'État islamique en Irak et au Levant doit dégager», scandaient des manifestants cette semaine à Manbij, dans le nord, exprimant leur exaspération envers cette organisation affiliée à Al-Qaïda.
A Raqqa, seule capitale provinciale aux mains des rebelles, les deux groupes affiliés à Al-Qaïda ont détenu des dizaines de prisonniers.
«Ils prétendent être de vrais musulmans mais les membres d'Al-Nosra détiennent mon père depuis un mois» sans jugement, pleure une fillette lors d'une manifestation dont des images ont été mises en ligne par des militants anti-régime. «Je veux qu'ils le libèrent».
«Nous sommes musulmans. Vous êtes des imposteurs», crie une manifestante dans une autre vidéo, demandant la libération des détenus.
Les contestataires de la ville dénoncent aussi la disparition d'un opposant de la première heure et militant des droits de l'Homme, Abdallah al-Khalil.
«Il s'apprêtait à organiser des élections générales à Raqqa mais Al-Nosra était contre. Il a disparu le lendemain», raconte un militant, qui préfère rester anonyme par peur de représailles.
«A mesure qu'ils deviennent plus puissants militairement, ils restreignent les libertés. Ils veulent le pouvoir, pas la démocratie», maugrée-t-il.
Source : agences et rédaction
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