noscript

Please Wait...

Belgique: le roi Albert II abdique en faveur de son fils

Belgique: le roi Albert II abdique en faveur de son fils
folder_openEurope access_time depuis 12 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Le roi des Belges Albert II a annoncé mercredi dans une allocution radiotélévisée sa décision d’abdiquer en faveur de son fils aîné, le prince Philippe, le 21 juillet, jour de la fête nationale de la Belgique.

«Après 20 ans de règne, j’estime que le moment est venu de passer le flambeau à la génération suivante», a expliqué le monarque de 79 ans, en justifiant sa décision par sa santé chancelante. Belgique: le roi Albert II abdique en faveur de son fils

«Je constate que le prince Philippe est bien préparé pour me succéder. Il jouit avec la princesse Mathilde de toute ma confiance», a-t-il ajouté.

Ce départ était évoqué depuis plusieurs mois dans les milieux politiques et médiatiques, alors qu’Albert II apparaissait de plus en plus fatigué et soucieux de passer la main.

Né le 6 juin 1934, le deuxième fils de Léopold III et de la reine Astrid était devenu le sixième monarque belge le 9 août 1993, après le décès inopiné de son frère, le roi Baudouin, qui n’avait pas eu d’enfant. Albert II est le premier souverain à quitter volontairement le pouvoir dans l’histoire du pays.

Intervenant quelques minutes après le roi, le Premier ministre Elio Di Rupo a assuré que Philippe s’était «préparé avec un grand sens des responsabilités» et qu’il avait prouvé qu’il «aimait la Belgique».

Le prince héritier souffre jusqu’à présent d’une faible popularité en raison surtout de sa timidité et des doutes sur ses capacités à endosser l’habit. Mais il pourra compter sur le charme de son épouse, Mathilde, l’un des membres préférés de la famille royale.

Dans les rues de Bruxelles, l’annonce de l’abdication a provoqué peu de surprise. Quelque dizaines de personnes se sont rassemblées devant le palais, brandissant des drapeaux belges, pour saluer Albert II.

Arrivé au pouvoir dans la discrétion, Albert II a joué un rôle politique de premier plan en devenant le symbole de l’unité de la Belgique écartelée entre francophones et néerlandophones. Il a ainsi joué un rôle central de médiateur durant la longue crise politique de 2010-2011, en tentant de rassembler une majorité pour doter le pays d’un gouvernement stable.

L’abdication intervient moins d’un an avant une échéance politique très sensible, les élections législatives de mai 2014, qui pourraient montrer une nouvelle poussée des nationalistes flamands et provoquer une nouvelle crise politique.

Source: agences

Comments

//