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Face aux avancées de l’Armée syrienne arabe, les «Amis» évoquent des «décisions secrètes»

Face aux avancées de l’Armée syrienne arabe, les «Amis» évoquent des «décisions secrètes»
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Face aux avancées et aux exploits de l'Armée syrienne arabe, les soi-disant «Amis de la Syrie» ont décidé samedi 22 juin d'intensifier leur aide aux groupes armés de l'opposition pour renverser l'équilibre sur le terrain en sa faveur. Cepedant, les détails de cette aide n'ont pas été clairement divulgués par les participants. Le Qatar évoque pour sa part des «décisions secrètes» en faveur des rebelles.

Pour les onze ministres réunis à Doha, il faut changer l'équilibre des forces sur le terrain en Syrie. Pour y parvenir, ils ont convenu de fournir d'urgence tout le matériel et les équipements nécessaires à l'opposition, y compris les équipements militaires aussi. Mais le groupe est divisé sur cette question, et chaque pays le fera à sa manière. Ceux qui veulent envoyer du matériel militaire le feront, ceux qui préfèrent ne pas le faire enverront d'autres équipements. Mais si un pays décide de fournir du matériel militaire à l'opposition, il devra l'envoyer obligatoirement à un destinataire unique : la soi-disant «Armée syrienne libre» (ASL).

Une source diplomatique occidentale a indiqué de son côté que le chef d'état-major de l'ASL, le général Sélim Idriss, «a présenté une liste de demandes sur les armes». «Mais il ne faut pas attendre une annonce sur l'armement» à l'issue de la réunion, a estimé cette source.

«Un changement de cap»

La France et la Grande-Bretagne qui avaient auparavant annoncé leur intention d'armer lesFace aux avancées de l’Armée syrienne arabe, les «Amis» évoquent des «décisions secrètes» insurgés en Syrie, y ont renoncé au moins en public.
Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague avait déclaré aux journalistes avant l'ouverture de la réunion que son pays n'avait «pas pris la décision» d'armer la rébellion syrienne.

Pour Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, il s'agit «d'aide humanitaire». Plus de 15 tonnes de médicaments ont ainsi été envoyées vendredi 21 juin par la France. Un envoi qui comprend notamment des traitements contre le gaz sarin. Paris redoute que les armes livrées aux rebelles «ne se retournent» contre elle.

John Kerry, le secrétaire d'Etat américain, annonce, lui, une nouvelle réunion ces prochains jours, à Genève. Elle se tiendra entre des représentants américains, russes et le médiateur international, Lakhdar Brahimi. Une chance pour la paix, donc.

Les pays occidentaux se montrent réticents à l'idée de fournir des armes aux rebelles, de crainte qu'elles ne tombent aux mains d'extrémistes.

Pour le Qatar, «la paix devra sans doute passer par les armes»

Le ministre qatari des Affaires étrangères, Cheikh Hamad Bin Jassem al-Thani, l'a redit. Pour lui, «la paix devra sans doute passer par les armes». Mais il a aussi ajouté que des «décisions secrètes» avaient été prises lors de cette réunion pour renverser le rapport de force sur le terrain en Syrie.

Source : agences et rédaction

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