Londres hésite à armer les groupes armés en Syrie
«Londres n'a pas pris la décision d'armer la rébellion syrienne», a indiqué samedi 22 juin à Doha son ministre des Affaires étrangères, William Hague, peu avant l'ouverture d'une réunion du groupe des soi-disant «Amis de la Syrie» qui doit discuter de cette question.
Le ministre, dont le pays s'était déclaré favorable à la fourniture d'armes aux groupes armés
de la soi-disant «opposition syrienne» a expliqué que cette question devait être discutée au préalable au Parlement.
Plus de 80 députés britanniques avaient appelé le Premier ministre David Cameron à soumettre l'armement des «rebelles» en Syrie au vote au parlement de Westminster, tout en mettant en garde contre les dangers qu'une telle démarche implique pour toute la région.
Parallèlement, le maire de Londres, Boris Johnson, a mis en garde, contre la fourniture d'armes aux «combattants obsédés de l'opposition syrienne», ajoutant que «ces équipements pourraient finir dans les mains des éléments d'al-Qaïda».
Même son de cloche chez le vice-Premier ministre britannique, Nick Clegg, qui a estimé que «fournir des armes aux rebelles syriens «n'est pas la bonne décision pour le moment».
«Réussir Genève 2»
Il a souligné que l'approche britannique du conflit syrien s'articulait notamment autour d'une «plus grande assistance humanitaire» et sur l'opportunité de favoriser une solution politique.
Selon lui, il faut «promouvoir une solution politique (...) Nous voulons voir réussir la conférence» de paix internationale, dite Genève 2, a ajouté le ministre.
Genève 2, proposée par Washington et Moscou, vise à rassembler la communauté internationale autour de représentants de l'opposition et du régime en vue de parvenir à un règlement politique.
La réunion de Doha rassemble les représentants de 11 pays, notamment les chefs de la diplomatie américaine John Kerry, française Laurent Fabius, allemande Guido Westervelle, britannique et italienne Emma Bonino.
Source : agences et rédaction
Le ministre, dont le pays s'était déclaré favorable à la fourniture d'armes aux groupes armés
de la soi-disant «opposition syrienne» a expliqué que cette question devait être discutée au préalable au Parlement.Plus de 80 députés britanniques avaient appelé le Premier ministre David Cameron à soumettre l'armement des «rebelles» en Syrie au vote au parlement de Westminster, tout en mettant en garde contre les dangers qu'une telle démarche implique pour toute la région.
Parallèlement, le maire de Londres, Boris Johnson, a mis en garde, contre la fourniture d'armes aux «combattants obsédés de l'opposition syrienne», ajoutant que «ces équipements pourraient finir dans les mains des éléments d'al-Qaïda».
Même son de cloche chez le vice-Premier ministre britannique, Nick Clegg, qui a estimé que «fournir des armes aux rebelles syriens «n'est pas la bonne décision pour le moment».
«Réussir Genève 2»
Il a souligné que l'approche britannique du conflit syrien s'articulait notamment autour d'une «plus grande assistance humanitaire» et sur l'opportunité de favoriser une solution politique.
Selon lui, il faut «promouvoir une solution politique (...) Nous voulons voir réussir la conférence» de paix internationale, dite Genève 2, a ajouté le ministre.
Genève 2, proposée par Washington et Moscou, vise à rassembler la communauté internationale autour de représentants de l'opposition et du régime en vue de parvenir à un règlement politique.
La réunion de Doha rassemble les représentants de 11 pays, notamment les chefs de la diplomatie américaine John Kerry, française Laurent Fabius, allemande Guido Westervelle, britannique et italienne Emma Bonino.
Source : agences et rédaction
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