noscript

Please Wait...

Al-Azhar rejette un appel au «jihad en Syrie»

Al-Azhar rejette un appel au «jihad en Syrie»
folder_openSyrie access_time depuis 12 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

L’université cairote d’Al-Azhar, institution réputée du monde sunnite, a rejeté vendredi un appel au «jihad en Syrie», lancé jeudi par des religieux salafistes et extrémistes, soutenus par les pays du Golfe.

«Al-Azhar n’a pas participé au Congrès tenu jeudi au Caire à l’initiative de la Ligue des oulémasAl-Azhar rejette un appel au «jihad en Syrie»
musulmans», a confirmé cheikh Ali Chams, un dignitaire d’Al-Azhar, insistant que l’institution religieuse n’a pas validé le communiqué du Congrès appelant au «jihad en Syrie».

Jeudi, des religieux salafistes et extrémistes, venant de plusieurs pays arabes dont l’Arabie saoudite et l’Égypte, se sont réunis au Caire, lors d’un congrès, à l’initiative de la Ligue des oulémas musulmans, soutenue par les pays du Golfe.

Ces muftis de la haine, dont le cheikh égyptien pro-israélien Youssef al Qaradaoui et le cheikh salafiste saoudite Mohammad el-Arifi, ont appelé à «mener le jihad en Syrie contre le régime de Bachar el-Assad» et à «boycotter la Russie et l'Iran» qui l'appuient.

Dans un discours confessionnel et provocatif, ces alliés de l’Occident et d’«Israël» ont indiqué que «la guerre sainte est nécessaire pour la victoire de nos frères en Syrie; la guerre sainte avec l’esprit, l’argent et les armes».

Ces protecteurs des dizaines de milliers de criminels qui combattent en Syrie dans une guerre génocidaire contre le peuple et le pouvoir syriens, ont appelé les pays occidentaux, la LigueAl-Azhar rejette un appel au «jihad en Syrie»
arabe, les monarchies du Golfe et l'Organisation de la coopération islamique à adopter «une attitude ferme contre le régime criminel», et à «soutenir le peuple syrien en envoyant des armes», est-il écrit dans le texte.

Ils ont aussi demandé «l'arrêt de toute coopération» avec les pays soutenant le régime, comme la Chine, la Russie et l'Iran et «le boycott des produits iraniens».

Les religieux extrémistes ont «dénoncé les accusations de terrorisme contre certains groupes rebelles», en allusion au front mercenaire al-Nosra lié au réseau extrémiste el-Qaëda, qui a perpétré des dizaines de massacres contre les civils dans plusieurs régions de la Syrie.

Avril dernier, le mufti de la Tunisie, cheikh Othman Battikh avait affirmé que «combattre en Syrie n'est pas du Jihad».

«C'est une forme d'exploitation des jeunes qui ont des conditions de vie précaires», avait-il indiqué.

«Les Syriens sont des musulmans et tout musulman ne combat pas son frère musulman», avait-il souligné.

Source: Divers, rédigé par: french.alahednews

Comments

//