"Israël" admet implicitement avoir bombardé Damas en janvier

Le ministre israélien de la Guerre Moshé Yaalon a confirmé lundi implicitement un raid israélien en janvier près de Damas.

«Israël ne permet pas que des armes sophistiquées en Syrie tombent aux mains du Hezbollah ou d'autres éléments hostiles», a déclaré Yaalon lors d'une conférence de presse conjointe avec le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel, en visite à l’entité sioniste.

«Lorsqu'ils ont franchi cette ligne rouge, nous avons agi», a-t-il confirmé, apparemment en allusion au raid israélien, survenu janvier en territoire syrien, déjà reconnu à demi-mot par son prédécesseur Ehud Barak.

Fin janvier, l'armée syrienne a annoncé que l'aviation israélienne avait «directement bombardé» un centre de recherche sur l'amélioration de la résistance et l'autodéfense, situé dans la région de Jemraya, entre Damas et la frontière libanaise.

Alors qu’«Israël» maintenait un mutisme officiel sur l'attaque, les médias occidentaux avaient prétendu que le raid visé «un convoi d'armes».

L’entité sioniste n’a pas reconnu publiquement le raid aérien mais Ehud Barak, ministre israélien de la Guerre à l’époque, n’a pas non plus caché la réalité. «Lorsque nous disons quelque chose, ce ne sont pas des paroles en l’air. Nous disons que nous ne jugeons pas possible d’autoriser l’acheminement d’armes perfectionnées au Liban», a-t-il déclaré, début février, lors d’une réunion de responsables de la «défense» en Allemagne.

Source: Agences, édité par: moqawama.org