Une base de drones US secrète en Arabie saoudite!
La découverte d’une base de drones secrète en Arabie saoudite pouvait constituer un grand embarras pour le roi.
Les Etats-Unis disposent depuis deux ans d'une base secrète en Arabie saoudite qu'ils utilisent
Cette information, que la CIA n'a pas voulu commenter, est rendue publique alors que John Brennan, conseiller de la Maison blanche pour «l'antiterrorisme», doit passer jeudi devant le Sénat son audition de confirmation pour le poste de directeur de la CIA.
Selon le New York Times, John Brennan a été en liaison étroite avec l'Arabie saoudite pour obtenir le feu vert à l'établissement de cette base de drones clandestine.
Un embarras pour Riyad
Le Washington Post explique qu'à la demande de la Maison blanche, l'information partagée depuis plus d'un an par plusieurs médias avait été jusque-là été tenue secrète, mais ajoute avoir appris qu'un autre organe de presse s'apprêtait à la publier, d'où sa décision de la révéler.
Selon des sources officielles, Washington avait estimé que si l'information était rendue publique, cela pouvait remettre en cause la collaboration avec le royaume wahhabite.
Les Etats-Unis ont théoriquement retiré en 2003 toutes leurs troupes d'Arabie Saoudite, où
Seul un personnel restreint de formation militaire est officiellement resté en Arabie.
Cette révélation de l'existence de la base secrète de drones «constitue un grand embarras pour le roi et le gouvernement saoudien» critiqué d’être trop proche de Washington, ajoutent ces sources.
Note confidentielle
L'un des raids menés à partir de cette installation a été fatal au chef d'el-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) Anouar al Aoulaki en 2011. Par ailleurs, plusieurs raids de drones US menés depuis la même base ont coûté la vie aux nombreux civils innocents, notamment au Yémen.
Une note confidentielle du département de la Justice publiée mardi par la chaîne NBC a relancé le débat sur l'utilisation des drones et devrait être débattue lors de l'audition de Brennan.
Cette note justifie «légalement» les raids de drones visant un ressortissant américain si ce dernier a été «récemment» impliqué dans des «activités représentant une menace potentielle» et si «rien ne suggère qu'il a renoncé à ses projets».
Des ONG américaines ont dénoncé cette note, la qualifiant comme «une équivalente des notes effrayantes de l’administration Bush».
«C’est un vrai exemple du pouvoir exécutif qu’Obama avait combattu lors de sa première course à la présidentielle», a précisé Vincent Warren, directeur du Centre américain pour les droits constitutionnels.
Source: Divers, édité par: moqawama.org
pour leurs raids de drones dans la région, rapporte mercredi le quotidien américain Washington Post.
entre 5.000 et 10.000 soldats US étaient basés depuis la fin de la guerre du golfe de 1991.
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