Netanyahu chargé, comme prévu, de former le prochain gouvernement
Le Premier ministre de droite sortant israélien Benjamin Netanyahu a été chargé samedi soir, comme prévu, par le président israélien Shimon Peres de constituer une majorité pour former le prochain gouvernement.
Ce processus post-électoral se déroule sur fond de nouvelles tensions régionales avec l'annonce d'un raid israélien mercredi contre la Syrie.
Benjamin Netanyahu, choisi en tant que chef de file de la liste ayant obtenu le plus d'élus (31 députés) dans la nouvelle Knesset, a axé en grande partie sa campagne électorale sur la sécurité d'"Israël". Il a réaffirmé que la priorité de son gouvernement serait "d'empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire", alléguant qu'"il faudrait aussi faire face à d'autre types d'armes létales qui s'accumulent autour de nous, menaçant nos villes et nos citoyens".
Sur la question palestinienne, M. Netanyahu a "appelé Abou Mazen (le surnom du président Mahmoud Abbas) à retourner à la table des négociations". Il a promis à nouveau de créer "le gouvernement d'union nationale le plus large et stable possible".
Les tractations officielles en vue de la formation du gouvernement doivent débuter dès dimanche.
Deux partis ultra-orthodoxes --le Shass (11) et Judaïsme unifié de la Torah (7)-- pourraient participer au gouvernement, ainsi que le centriste Kadima, premier parti au sein de l'assemblée sortante mais qui s'est effondré le 22 janvier (2 élus).
Mais les tractations devraient être compliquées du fait des positions de départ contradictoires des ultra-orthodoxes et de Yaïr Lapid sur la question du service militaire des jeunes ultra-orthodoxes, qui en sont dans leur grande majorité exemptés jusqu'à présent.
La loi stipule que le candidat désigné dispose d'une période de 28 jours pour présenter son gouvernement au Parlement. S'il échoue durant ce laps de temps, il peut obtenir un délai supplémentaire de 14 jours. En cas de nouvel échec, le président peut désigner un autre candidat.
Sources: agences, édité par moqawama.org
Ce processus post-électoral se déroule sur fond de nouvelles tensions régionales avec l'annonce d'un raid israélien mercredi contre la Syrie.
Benjamin Netanyahu, choisi en tant que chef de file de la liste ayant obtenu le plus d'élus (31 députés) dans la nouvelle Knesset, a axé en grande partie sa campagne électorale sur la sécurité d'"Israël". Il a réaffirmé que la priorité de son gouvernement serait "d'empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire", alléguant qu'"il faudrait aussi faire face à d'autre types d'armes létales qui s'accumulent autour de nous, menaçant nos villes et nos citoyens".
Sur la question palestinienne, M. Netanyahu a "appelé Abou Mazen (le surnom du président Mahmoud Abbas) à retourner à la table des négociations". Il a promis à nouveau de créer "le gouvernement d'union nationale le plus large et stable possible".
Les tractations officielles en vue de la formation du gouvernement doivent débuter dès dimanche.
Deux partis ultra-orthodoxes --le Shass (11) et Judaïsme unifié de la Torah (7)-- pourraient participer au gouvernement, ainsi que le centriste Kadima, premier parti au sein de l'assemblée sortante mais qui s'est effondré le 22 janvier (2 élus).
Mais les tractations devraient être compliquées du fait des positions de départ contradictoires des ultra-orthodoxes et de Yaïr Lapid sur la question du service militaire des jeunes ultra-orthodoxes, qui en sont dans leur grande majorité exemptés jusqu'à présent.
La loi stipule que le candidat désigné dispose d'une période de 28 jours pour présenter son gouvernement au Parlement. S'il échoue durant ce laps de temps, il peut obtenir un délai supplémentaire de 14 jours. En cas de nouvel échec, le président peut désigner un autre candidat.
Sources: agences, édité par moqawama.org