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Égypte: accord pour favoriser le dialogue

&Eacutegypte: accord pour favoriser le dialogue
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Les factions rivales se sont engagées jeudi à prévenir la violence qui a fait des dizaines de morts en une semaine en Égypte et à favoriser le dialogue pour une sortie de crise.

Ainsi, le Front de salut national (FSN), principale coalition de l’opposition, le Parti de la liberté et&Eacutegypte: accord pour favoriser le dialogue
de la justice (PLJ), parti des Frères musulmans dont est issu le président Mohammad Morsi, des islamistes, des groupes révolutionnaires, des indépendants et des représentants des Églises d’Égypte ont participé à une réunion au Caire à l’initiative d’al-Azhar, plus haute autorité de l’islam sunnite.

Dans un document signé au terme de la réunion sous l’égide du chef d’al-Azhar, cheikh Ahmad al-Tayyeb, les participants ont «dénoncé la violence sous toutes ses formes», et promis de s’abstenir de «toute incitation à la violence». Ils ont également souligné «la responsabilité de l’État et de son appareil sécuritaire de protéger les citoyens».

«Nous sommes sortis des discussions sur une note d’optimisme» malgré «les difficiles défis que nous affrontons», a déclaré Mohammad el-Baradei, figure de proue du FSN.

Il a fait état d’«une entente» pour régler les «différends par les moyens pacifiques», quelques jours après avoir rejeté un appel au dialogue, lancé par M. Morsi.

«Nous travaillons pour sauver l’Égypte», a déclaré pour sa part Amr Moussa, un autre dirigeant du FSN.

«Tous (les participants) ont exprimé leur disposition à faire des concessions», a expliqué Saad al-Katatni, chef du PLJ. «Le règlement des problèmes de la transition démocratique passent inéluctablement par le dialogue», a-t-il ajouté.

Selon lui, un comité, représentatif des factions politiques et des jeunes, a été chargé de préparer ce dialogue «sans conditions préalables».

Les participants se sont engagés à régler leurs différends par «un dialogue sérieux», selon le document d’al-Azhar.

«Le dialogue national auquel participent toutes les composantes de la société, sans exception, est le seul moyen de régler les différends», a souligné le grand imam d’al-Azhar au début de la réunion.

Le dialogue est «une garantie contre la monopolisation du pouvoir, qui conduit à la tyrannie», a-t-il encore dit, en plaidant pour «une alternance pacifique du pouvoir».

Les tentatives de favoriser le dialogue se sont multipliées ces derniers jours afin de régler la grave crise dans le pays, qui connaît depuis une semaine de nouvelles violences déclenchées avec le 2e anniversaire de la révolte qui a renversé Hosni Moubarak, et qui ont fait au moins 56 morts.

Ces violences, les plus meurtrières depuis la présidentielle de juin, se déroulent sur fond de forte contestation du pouvoir de M. Morsi, premier président civil d’Égypte, et de sévère crise économique.

Malgré le risque de nouvelles violences, le FSN a confirmé dans un communiqué le maintien de son appel à une journée de manifestations vendredi pour dénoncer la politique du président Morsi.

Source: Agences

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