noscript

Please Wait...

Inculpé pour fraude, Lieberman réserve sa décision sur une démission


Inculpé pour fraude, Lieberman réserve sa décision sur une démission
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_time depuis 12 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Le chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman a réservé sa décision sur une éventuelle démission, en dépit des appels de l'opposition, après avoir été inculpé dans une affaire frauduleuse à cinq semaines seulement des élections législatives.


Inculpé pour fraude, Lieberman réserve sa décision sur une démission

Numéro deux sur la liste électorale commune de la droite nationaliste qui réunit le Likoud du Premier ministre Benjamin Netanyahu et son parti "Israël Beiteinou", le ministre sioniste des Affaires étrangères s'est dit prêt à se battre, estimant ne pas être contraint de se démettre.
M. Lieberman a été mis en examen par le procureur général Yehouda Weinstein pour "abus de confiance et de fraude" après avoir fait promouvoir en décembre 2009 l'ex-ambassadeur israélien au Belarus, Zeev Ben Arieh, qui lui avait fourni des renseignements confidentiels sur une enquête de police menée contre lui dans ce pays à la demande de la justice israélienne.

L'opposition appelle à la démission


En revanche, une autre affaire potentiellement explosive sur le financement illégal des campagnes électorales de M. Lieberman à travers des sociétés écrans a été classée faute de preuves suffisantes, a indiqué M. Weinstein dans un communiqué.

Dans ce dossier, le ministre était sous la menace d'une inculpation officielle pour "blanchiment d'argent, subornation de témoins, abus de confiance et fraudes", des chefs d'inculpation passibles de plus de dix ans de prison. Les faits concernaient "plusieurs millions" de dollars et remontent à la période 2001-2008 lors de laquelle M. Lieberman était député et détenait une série de portefeuilles ministériels (Infrastructures nationales, Transports, Affaires stratégiques).

Tandis que M. Netanyahu "souhaitait à M. Lieberman de réussir à prouver son innocence", l'opposition centriste et de gauche a appelé à son départ.

Le Parti travailliste a fustigé "le danger pour la démocratie israélienne si M. Lieberman ne démissionne pas". Quant à la nouvelle formation centriste de l'ex-ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, elle a exhorté Benjamin Netanyahu "à respecter les normes juridiques en vigueur en Israël selon lesquelles un ministre inculpé doit partir".

Une démission de M. Lieberman pourrait provoquer un séisme sur la scène politique. Le Likoud et "Israël Beiteinou", un parti laïc, pilier de la coalition de droite au pouvoir, ont en effet décidé le mois dernier de sceller une alliance électorale qui en font les favoris du scrutin.

Dénoncé comme un "fasciste" par ses détracteurs, ce politicien trapu, originaire de Moldavie et à l'épais accent russe, est célèbre pour ses excès de langage. Il s'est déchaîné contre l'Union européenne, qu'il a accusée de suivre une politique "hostile aux juifs", comme à la "fin des années 30" pour sa condamnation des projets de colonisation israéliens.

SourceL Le Point, édité par moqawama.org










Comments

Breaking news

//