La France veut fournir des moyens de communication à l’opposition syrienne

Après Tunis et Istanbul, Paris a accueilli vendredi la conférence des soi-disant « Amis du peuple syrien » qui sera boycottée par la Russie et la Chine.
Prenant le premier la parole, le président français François Hollande a appelé les pays réunis à «
Plus tôt dans la journée, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a précisé que l’objectif de cette conférence est de « soutenir la rébellion en lui fournissant notamment des moyens de communication et élargir les sanctions pour chasser du pouvoir le président syrien ».
« La conférence des Amis du peuple syrien, sera consacrée au soutien concret du peuple syrien », a estimé Fabius, dans un entretien paru dans les éditions de vendredi du Parisien.
S’agissant des sanctions, Fabius s’est dit insatisfait de la manière dont sont appliquées les sanctions économiques qui frappent la Syrie, et compte le signifier vendredi. Le ministre a jugé notamment que tous les pays européens « ne jouent pas suffisamment le jeu ».
« Pour ce qui concerne l'Europe, (les sanctions) sont appliquées, même s'il reste encore quelques renforcements possibles. La Grèce, par exemple, continue d'importer des phosphates syriens. Une compagnie de télécommunications, possédée indirectement par un Etat européen, doit aussi être mise sur la liste des sanctions », a affirmé le ministre.
Quant à l'accord de Genève, la France compte remettre le sujet au centre des discussions, puis « demander que le texte (…) soit transmis au Conseil de sécurité de l'ONU pour le rendre obligatoire dans le cadre du chapitre VII la charte des Nations unies », a-t-il expliqué.
Une confusion a régné après la conclusion de l'accord de Genève au sujet d'une transition politique en Syrie, le 30 juin dernier. Les Occidentaux y voient « un assentiment de tous à la nécessité du départ du président Bachar Al-Assad », tandis que les Russes et les Chinois affirment qu’« une telle décision doit revenir aux Syriens eux-mêmes ».
Source : Agences
l'application réelle et effective » de sanctions économiques et financières, et au « renforcement » du soutien à l'opposition « en lui fournissant des moyens de communication ».
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