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Le F-4 Phantom turc abattu dans l’espace aérien syrien, selon Le Point

Le F-4 Phantom turc abattu dans l’espace aérien syrien, selon Le Point
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Une nouvelle preuve qui étaye la version présentée par la Syrie sur l'incident de l'avion de chasse turc abattu le 22 juin dernier.

Dans un article intitulé "Avion turc : l'Otan a-t-elle menti ?",  le journal français à grand tirage Le Point rapporte que l'appareil turc a été abattu dans l'espace aérien syrien.

"Le F-4 Phantom turc qui effectuait un vol de reconnaissance pour tester la défense antiaérienne syrienne pour le compte de l'Otan a été abattu dans l'espace aérien syrien. La DCA de ce pays est très efficace", estime le directeur du Centre d'analyse du commerce mondial d'armes Igor Korotchenko.

Cette explication est également confirmée au journal par François Géré, directeur de l'Institut français d'analyse stratégique (Ifas).

"L'avion volait évidemment à l'extrême limite de l'espace aérien syrien pour une missionLe F-4 Phantom turc abattu dans l’espace aérien syrien, selon Le Point de reconnaissance du système antiaérien syrien", indique-t-il. "Il se trouvait très probablement, au moment où il a été détecté, légèrement à l'intérieur de l'espace syrien". Même si l'appareil a ensuite regagné l'espace international, il n'a pu échapper à la batterie, ajoute le chercheur.

De son côté, le chercheur David Rigoulet-Roze affirme au journal que les tirs seraient l'oeuvre de la 73e brigade de la 26e division antiaérienne syrienne, qui aurait utilisé ses batteries antiaériennes de courte et moyenne portée. "Il s'agit de lanceurs de type Pantsir S1, plus connus sous la dénomination internationale SA-22 Greyhound, dont 36 ont été récemment livrés par la Russie à la Syrie, à la suite d'un accord conclu en 2007", affirme le spécialiste.
Selon une source bien informée, requérant l'anonymat, la supervision de l'attaque aurait été assurée non pas par des Syriens, mais par des Russes.
"Le niveau de qualification nécessaire pour la mise en marche de ce système étant élevé, il est très vraisemblable que ce soient des officiers russes qui l'aient activé", estime la source. Pourquoi Moscou aurait-elle agi de la sorte ? "Il s'agit d'une réponse ferme de la Russie et de la Syrie à ce qui n'était certainement pas une violation accidentelle de l'espace syrien", juge-t-on. Leur message, en substance : "Vous avez voulu nous tester ? Vous avez été servis."


Source: Le Point.fr  

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