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Conférence de l’opposition syrienne au Caire: des altercations et des gifles

Conférence de l’opposition syrienne au Caire: des altercations et des gifles
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La conférence du Caire destinée à unifier les rangs de l'opposition syrienne à l’initiative de la Ligue arabe n'est pas parvenue au résultat escompté. Au contraire, elle s'est transformée en une arène pour les altercations, pour les escarmouches et même pour l'échange des gifles et pourr le lancement des chaises entre les participants qui tentent de décrocher la direction de l'opposition.

Le quotidien syrien Al Watan a rapporté que la conférence a attisé les différends et les dissensions entre les différentes factions de l'opposition syrienne.

"Certaines figures de l'opposition se sont bousculées devant les caméras des chaînes satellitaires pour évoquer des désaccords personnels", a souligné Al Watan.      

Conférence de l’opposition syrienne au Caire: des altercations et des gifles
Selon Al Watan, les participants à la conférence étaient très tendus, notamment lors de la discussion du "Pacte national", "un projet de Constitution de L'Etat syrien démocratique" et un document sur les "moyens du traitement de la crise syrienne" et la réalisation des "aspirations du peuple syrien à la liberté et à la démocratie".
De même, la tension a plané sur une proposition appelant à la formation d'un "comité de suivi" qui sera chargé de suivre et mettre en oeuvre les décisions de la conférence. Le Conseil National Syrien (CNS) a rejeté cette proposition, la jugeant "une tentative pour marginaliser son rôle en faveur de l'opposition de l'intérieur".
 
Les participants n'ont pas pu même s'entendre sur les principales clauses du document final et notamment sur l'utilisation des termes qui rejettent la militarisation des mouvements de l'opposition, ajoute le journal syrien. 

De même, la conférence a été marquée par le retirement du Conseil national kurde des débats.
Pour sa part, la Commission générale de la révolution syrienne (CGRS) a annoncé qu’elle se retirait des débats, refusant d’être "impliquée dans les dissensions politiques qui abandonnent le destin de notre peuple et de notre révolution aux bras de fer de la communauté internationale".

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