Réunion de Genève: Moscou ne soutiendra pas de solution imposée à la Syrie

La Russie ne soutiendra pas une solution imposée de l'extérieur à la Syrie, a réitéré à l'avant-veille de la réunion de Genève le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
« La Russie ne peut soutenir et ne soutiendra pas une quelconque recette imposée de l'extérieur
« Il s'agit de favoriser le dialogue et non de préjuger des résultats de ce dialogue », a ajouté le ministre lors d'une conférence de presse à Moscou, insistant sur la nécessité d'un dialogue entre Syriens.
Et de souligner : « Nous soutenons les transformations qui iraient dans le sens de l'entente nationale sur les réformes à faire depuis longtemps en Syrie ».
S’agissant du sort du président syrien, M.Lavrov a réaffirmé qu’il « doit être décidé dans le cadre d'un dialogue syrien par le peuple syrien ».
« Les acteurs extérieurs ne doivent pas dicter leurs recettes aux Syriens, mais ils doivent avant tout exercer une influence sur toutes les parties en Syrie, afin de mettre fin aux violences », a-t-il insisté.
En ce qui concerne le plan Annan, « il n'y a pas pour l'heure de projet approuvé, les travaux sur un possible document final se poursuivent », a souligné le ministre russe, rejetant ainsi les propos des diplomates à l'ONU, selon lesquels « les grandes puissances, dont la Russie, soutenaient l'idée d'un gouvernement de transition en Syrie, qui sera discutée samedi au cours de la conférence de Genève ».
Sur l’absence de l’Iran à Genève, M. Lavrov a par ailleurs estimé qu’elle était « une erreur ».
Et de conclure : « La partie américaine, comme on le dit publiquement Washington, est catégoriquement contre la participation de l'Iran. C'est un exemple de deux poids, deux mesures ».
Source : Agences
», a déclaré M. Lavrov au lendemain de la présentation par l'émissaire international pour la Syrie, Kofi Annan, d'un plan prévoyant un gouvernement de transition composé de membres du régime et de l'opposition.
« L'Iran est un acteur influent dans cette situation, et je pense que le fait de tenir ce pays à l'écart de la rencontre de Genève est une erreur », a-t-il affirmé.

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