Russie : Le rapport de l’ONU sur la Syrie ne reflète point l’ampleur de la violence des terroristes

Le ministère russe des Affaires étrangères a affirmé que le rapport de l’ONU sur les violences en Syrie, notamment sur le massacre de Houla, ne reflète pas suffisamment l'ampleur de la violence perpétrée par les groupes terroristes armés de l’opposition.
« Ces gangs tuent et enlèvent des civils, des responsables, des politiciens et des dignitaires
Et de souligner : « Les gangs terroristes armés sont financés et armés de l'extérieur ».
Le responsable a mis en garde contre l'aggravation de la situation en Syrie, appelant toutes les parties à « s'engager au plan de l'émissaire onusien en Syrie », Kofi Annan, et à « mettre fin à l'effusion de sang ».
« La situation des droits de l’homme en Syrie s’est détériorée rapidement. De flagrantes violations des droits de l’homme ont lieu dans un contexte de combats de plus en plus militarisés », a indiqué le texte, estimant que « dans certaines régions, les combats ont les caractéristiques d’un conflit armé non international ». Le « conflit armé non international » est la terminologie utilisée par les diplomates à l’ONU pour définir une situation proche de la guerre civile.
Peu après la présentation de ce rapport, l’ambassadeur syrien auprès de l’ONU, Faisal Khabbaz Hamoui, a quitté les débats au Conseil, dénonçant la « politisation flagrante » de la séance.
Dans le même contexte, et alors que son plan de sortie de crise est au point mort, le médiateur Kofi Annan a annoncé une réunion samedi à Genève rassemblant les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (États-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne). Des invitations ont été également adressées à la Turquie et à l’Union européenne. Le Qatar, le Koweït et l’Irak sont aussi conviés au titre de leur rôle au sein de la Ligue arabe. En revanche, l’Iran, proche allié de Damas, n’a pas été invitée alors que Moscou demandait sa participation.
Toutefois, Annan « rendra compte » à l’Iran des résultats de la réunion afin de s’assurer que Téhéran « reste impliqué » dans la recherche d’une solution en Syrie, a précisé un porte-parole.
Source : Agences
religieux », a affirmé Vasily Nebenya, directeur du département des Droits de l'Homme et de la Coopération humanitaire au ministère russe des AE.
La Commission d’enquête internationale mandatée par l’ONU a publié mercredi un rapport qui dénonce une nouvelle escalade de la violence depuis mai 2012.
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