Cisjordanie occupée: «Israël» émet un ordre de démolition de 25 bâtiments dans le camp de Nour Shams

Par AlAhed avec sites web

Dans une nouvelle escalade, les forces d’occupation «israéliennes» ont émis dimanche 14 décembre un ordre militaire prévoyant la démolition de 25 batiments supplémentaires à l’intérieur du camp de Nour Shams, situé à l’est de la ville de Toulkarem, en Cisjordanie occupée.

Le gouverneur de Toulkarem, Abdallah Kamil, a appelé la communauté internationale, les organisations de défense des droits humains, ainsi que les missions diplomatiques et les ambassades, à intervenir immédiatement et de toute urgence afin d’empêcher l’exécution de cette décision.

M. Kamil a affirmé que ce qui se déroule constitue la poursuite de l’arrogance de l’ennemi usurpateur et de ses crimes contre le peuple palestinien dans les camps de Toulkarem et de Nour Shams, s’inscrivant dans une politique systématique de destruction et de sabotage visant les civils et leurs biens. Cette politique a entraîné des déplacements forcés massifs parmi les habitants des deux camps.

Il a précisé que ces mesures représentent une violation flagrante du droit international, des conventions et normes internationales, ainsi que du droit international des droits humains et du droit international humanitaire, réitérant son appel à une action urgente pour mettre fin à cette agression continue contre le gouvernorat de Toulkarem, ses deux camps, ainsi que ses villages et ses régions.

Les camps de Toulkarem et de Nour Shams avaient déjà connu, durant l’été écoulé, de vastes opérations de démolition ayant visé plus de 100 bâtiments et unités d’habitation, dans le cadre de tentatives visant à modifier leurs caractéristiques géographiques.

Le nouvel ordre de démolition intervient alors que l’agression et le siège «israéliens» étouffant imposés au camp de Nour Shams se poursuivent pour le 309ème jour consécutif, et à la ville de Toulkarem et à son camp pour le 322ème jour, avec la fermeture continue des accès aux deux camps à l’aide de remblais de terre et de blocs de béton, ainsi que l’installation de portails métalliques à plusieurs entrées principales.

Cette agression brutale sioniste a entraîné le déplacement de plus de 5 000 familles, soit plus de 25 000 habitants, en plus de la destruction totale de plus de 600 maisons et de la destruction partielle de 2 573 autres, après la transformation des deux camps en zones dépourvues de toute manifestation de vie.