Liban-Sud: L’aviation «israélienne» frappe des bâtiments résidentiels dans quatre villages

Par AlAhed avec agences

L'armée «israélienne» a lancé, jeudi 4 décembre, des raids aériens sur quatre localités du Sud-Liban. Il s'agit de la première attaque majeure d'«Israël» depuis le départ du Pape du Liban mardi.

Elle intervient aussi quelques heures après une réunion entre des responsables civils libanais - l’ancien ambassadeur Simon Karam - et «israélien» dans le cadre du comité de surveillance du cessez-le-feu entre «Israël» et le Liban.

L'Agence nationale de l'information (libanaise) a indiqué que l'aviation de guerre «israélienne» a «ciblé la localité de Mahrouna» dans le district de Tyr. Elle a ajouté, dans une information ultérieure, qu'un avion de combat israélien avait mené un «raid sur le bâtiment menacé d'évacuation par les forces d'occupation dans la localité de Jbaa», dans le district de Nabatieh.

L'agence a précisé que «le bâtiment ciblé se situe au milieu d'un quartier résidentiel densément peuplé et a été entièrement détruit, en plus de dégâts importants aux alentours». Un incendie s’est déclaré sur le site de la frappe.

A Mjadel, la maison bombardée a été visée par deux missiles tirés depuis un avion de chasse de l'armée «israélienne». Le premier n'avait pas initialement explosé sous l'impact, mais a fini par être détoné lors du second tir, qui a fait trembler les maisons aux alentours. Les trois étages du bâtiment ont été totalement détruits.

Peu après le raid sur Mjadel, l'aviation «israélienne» a bombardé Baraachit.

Selon le ministère libanais de la Santé, au moins 335 personnes sont tombées en martyre et 973 blessées par les tirs «israéliens» depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu le 27 novembre 2024. La mission de maintien de la paix des Nations unies (Finul) a également signalé plus de 10 000 violations aériennes et terrestres par «Israël».

En vertu du cessez-le-feu, l'armée «israélienne» était censée se retirer du Sud-Liban en janvier 2025, mais elle ne s'est retirée que partiellement et continue de maintenir une présence militaire dans cinq avant-postes frontaliers.