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Iran: Téhéran met en garde contre la poursuite de «méthodes abusives et intimidantes»

Iran: Téhéran met en garde contre la poursuite de «méthodes abusives et intimidantes»
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Par AlAhed avec agences

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a fermement conseillé aux adversaires de l'Iran d'abandonner leur attitude agressive envers la République islamique et leurs exigences excessives à l'égard du pays.

Le chef de la diplomatie iranienne a tenu ces propos lors d'une rencontre avec son homologue français, Jean-Noël Barrot, mercredi à Paris, où il s'était rendu à l'invitation de ce dernier.

À titre d'exemples éloquents de cette approche, le ministre iranien des Affaires étrangères a cité le retrait des États-Unis du Plan global d'action commun (PGAC), un accord nucléaire historique signé entre l'Iran et les puissances mondiales en 2018.

Il a également évoqué la guerre non provoquée et les attaques menées par «Israël» et les États-Unis contre la République islamique d'Iran, notamment sur les installations nucléaires protégées du pays, en juin.

Il a qualifié ce duo de «parties ayant violé le droit international en premier» par leurs actions illégales à l’égard de Téhéran.

M. Araghchi a réaffirmé le droit légal de l'Iran à l'énergie nucléaire pacifique et a souligné la bonne foi et le sérieux de la République islamique dans ses négociations raisonnables et rationnelles visant à fournir des assurances quant au caractère pacifique de son programme nucléaire.

Et de poursuivre: «L’Iran ne tolérerait aucune violation de sa souveraineté ni aucune attaque contre ses sites protégés».

Le ministre iranien des Affaires étrangères a par ailleurs critiqué le trio européen composé du Royaume-Uni, de la France et de l'Allemagne pour leurs actions visant l'Iran au Conseil de sécurité des Nations Unies et au Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

M. Araghchi faisait référence aux tentatives de la troïka d'activer les sanctions du Conseil de sécurité contre l'Iran et aux pressions qu’elle exerce constamment sur le Conseil pour qu'il adopte des résolutions anti-iraniennes, alors qu’elle a, elle-même, violé de manière flagrante ses engagements nucléaires et économiques concernant la République islamique d'Iran.

Il a tenu le trio pour responsable de l'escalade des tensions et a appelé l'AIEA à adopter une approche indépendante et fondée sur le droit international à l'égard de l'Iran.

«Une telle approche doit être fondée sur le droit international et le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), qui reconnaît le droit des États au développement de l'énergie nucléaire pacifique», a-t-il ajouté.

M. Araghchi a également condamné les crimes et les actes d'agression sionistes vis-à-vis des Palestiniens et des Libanais ainsi que d'autres populations de la région.

Il a souligné que la communauté internationale a le devoir de faire respecter l’État de droit, de protéger les droits des Palestiniens et de garantir la souveraineté et l'intégrité territoriale de tous les États.

Les discussions ont par ailleurs porté sur les relations bilatérales franco-iraniennes, prônant la poursuite des consultations afin de lever les obstacles et de faciliter la coopération mutuelle.

Les deux responsables ont souligné la nécessité d'efforts responsables pour réduire les tensions et renforcer la paix et la justice internationales.

Le ministre iranien des Affaires étrangères s'est, également, félicité de la décision d'un tribunal français d'accorder une libération conditionnelle à l'universitaire iranienne Mahdieh Esfandiari, détenue par les autorités françaises en février en raison de ses activités pro-palestiniennes, avant de demander l’acquittement rapide et le retour de cette dernière en Iran.

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