Iran: Il faut couper les mains agressives d’«Israël» dans la région, dit le président du Parlement
Par AlAhed avec sites web
Le président du Parlement iranien a déclaré que la «main agressive» de l’entité «israélienne» devait être coupée dans la région pour mettre un terme à sa politique de «crimes sans frontières».
S’exprimant mardi 25 novembre devant le Parlement, Mohammad Bagher Qalibaf a déclaré que l’entité «israélienne» et son «Premier ministre» criminel [Benjamin Netanyahu] ont créé une organisation de malfaiteurs internationaux pour mener leur politique de «crimes sans frontière».
«Pour eux, il n’y a aucune différence entre Téhéran, Beyrouth, Doha, Islamabad, Khartoum ou Istanbul», a-t-il déclaré.
Ces commentaires sont intervenus après l’assassinat par «Israël» d’un commandant en chef du Hezbollah, mouvement de résistance libanais, Haytham Ali Tabatabaï, et de quatre autres membres du groupe lors d’une agression contre la banlieue sud de Beyrouth.
Qalibaf a souligné que le Hezbollah restait «fort et inébranlable», et poursuivait sa progression constante malgré les tentatives de «Tel-Aviv» de déstabiliser la région.
Le président du Parlement iranien a décrit l’entité sioniste comme un ennemi « dépourvu de valeurs humaines», qui ne s’attache à aucune règle ni aucun accord.
Dans de telles circonstances, seuls «le courage et la force pourraient dissuader l’adversaire», a-t-il déclaré, en soulignant qu’il était essentiel d’empêcher l’entité sioniste de poursuivre sa voie criminelle pour rétablir la stabilité régionale.
Qalibaf s’est dit certain que les mouvements de résistance de la région répondraient en temps voulu à l’approche d’atrocités sans relâche de l’entité «israélienne» par des actions coordonnées et minutieuses.
«Cette situation ne peut pas continuer, car la patience a ses limites», a-t-il déclaré, soulignant que la Résistance «calcule avec soin, mais agit avec détermination […] elle ne cherche pas la guerre, mais elle combat bien».
Qalibaf a ensuite condamné les grandes puissances mondiales et les organisations internationales pour avoir gardé le silence face à la brutalité de «Tel-Aviv», et pour ne pas avoir eu la volonté de l’en empêcher.
Les propos du président du Parlement iranien ont fait écho à ceux de Mohsen Rezaï, ancien commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), qui a souligné lundi, lors d’une cérémonie, que les assassinats ciblés de commandants de la Résistance par «Israël» allaient accélérer sa chute.
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