Cyberattaque: Le «ministre israélien de la Guerre», cible de moqueries en ligne

Par AlAhed avec agences
Le «ministre israélien de la Guerre», Israël Katz, a été la cible de moqueries dans le monde entier après que des pirates ont divulgué son numéro de téléphone, l'ont appelé en vidéo et ont révélé des vulnérabilités dans le système de sécurité. Katz a été largement ridiculisé après la fuite de son numéro de téléphone personnel en ligne.
Des pirates informatiques turcs ont obtenu le numéro personnel de Katz, l'ont appelé par vidéo, puis ont publié jeudi une capture d'écran de l'appel avec son numéro de téléphone.
Selon des utilisateurs des réseaux sociaux, Katz a décroché et a essuyé des insultes avant de raccrocher.
La capture d'écran de l'appel s'est rapidement propagée sur les réseaux sociaux.
En quelques heures, des milliers de personnes ont commencé à envoyer des messages au «ministre de la Guerre».
Katz a confirmé plus tard sur X que son téléphone avait été inondé de messages haineux et de menaces du monde entier. «Ils continueront de m'appeler et de me menacer, et je continuerai d'ordonner l'élimination de leurs chefs terroristes», a écrit Katz.
Mais les réponses sous sa publication ont encore davantage tourné en dérision la réponse du ministre.
«Jusqu'à présent, vous, bande de lâches, n'avez réussi qu’à éliminer des dizaines de milliers d'enfants innocents, de travailleurs humanitaires non armés, de personnel médical et de journalistes, car ils ne peuvent pas riposter», a écrit un utilisateur.
Les réactions des «Israéliens» ont été tout aussi ridicules. Un utilisateur de X a écrit : «Pas besoin de 12 ans d'expérience en cybersécurité pour comprendre que si notre ministre de la Défense clique sur des liens provenant de pirates turcs, nous sommes dans une situation désespérée.»
Un autre a ajouté : «Notre pays est tellement défaillant que notre ministre de la Défense reçoit un appel de pirates informatiques turcs non identifiés et répond.»
Les médias «israéliens» ont rapporté qu’après l’incident, Katz a dû désactiver le numéro de téléphone qu’il utilisait depuis des années.
Failles de sécurité
Ce n’est pas la première fois que des responsables «israéliens» sont confrontés à des failles de sécurité sur leurs appareils personnels. En août, des pirates informatiques basés en Iran auraient infiltré le téléphone personnel de l’ancienne «ministre de la Justice» Ayelet Shaked.
Selon les médias «israéliens», les pirates ont obtenu un accès complet après qu’elle a cliqué sur un lien.
L'embarras public de Katz survient alors que l’entité «israélienne» fait face à des critiques croissantes pour son génocide à Gaza, qui a fait environ 65 000 morts, dont 20 000 enfants.
Après la diffusion virale du canular téléphonique, les utilisateurs des réseaux sociaux ont commencé à partager les coordonnées d'autres responsables politiques «israéliens» impliqués dans le génocide à Gaza.
Des militants ont encouragé les gens à les appeler en guise de protestation, les tenant publiquement responsables de leur rôle dans les violations des droits humains. Parmi les personnes dont les numéros ont circulé figuraient Eli Cohen, Yoav Gallant, David Bitan et Itamar Ben-Gvir.
Quelques heures après l'incident, WhatsApp a commencé à bloquer les comptes des utilisateurs qui avaient partagé les numéros de téléphone de responsables «israéliens» ou les avaient contactés via l'application.
Un utilisateur turc a écrit sur X : «On dirait que le Mossad a été en contact avec WhatsApp ; ils bloquent les numéros de ceux qui contactent le cabinet israélien. Mieux vaut être prudent.»
Cet incident a une fois de plus souligné la manière dont les outils numériques sont devenus un moyen pour les militants d'exiger des comptes, ou à tout le moins de dénoncer les responsables d'injustices.
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