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Plan américain pour l’après-guerre: Gaza n’est «pas à vendre», prévient le Hamas

Plan américain pour l’après-guerre: Gaza n’est «pas à vendre», prévient le Hamas
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Par AlAhed avec AFP

«Gaza n’est pas à vendre», a déclaré lundi Bassem Naïm, membre du bureau politique du mouvement de résistance palestinien Hamas, sur les réseaux sociaux, en réaction au plan américain pour l’après-guerre.

Le plan américain de 38 pages, consulté par le quotidien américain The Washington Post, envisage le déplacement «volontaire» des quelque deux millions d’habitants de Gaza vers d’autres pays ou dans des zones sécurisées à l’intérieur du territoire, dévasté par près de deux ans de guerre, le temps de sa reconstruction pour le transformer en un centre touristique et technologique.

M. Naïm a également affirmé que le territoire est «une partie intégrante de la grande patrie palestinienne».

Il a exprimé au sujet de ce plan le «refus du Hamas et du peuple palestinien».

Ce plan américain prévoit que le territoire palestinien soit placé pendant dix ans sous l’administration d’une entité baptisée Gaza Reconstitution, Economic Acceleration and Transformation Trust, ou Great Trust, qui laisserait ensuite la place à une «entité palestinienne réformée et déradicalisée».

Ceux qui accepteraient de partir recevraient 5 000 dollars en cash, ainsi qu’une aide couvrant quatre ans de loyer et un an de nourriture, toujours d’après le plan rapporté par le journal américain.

«Le Hamas rejette tous ces plans, qui déplacent notre peuple et maintiennent l’occupant sur nos terres», a déclaré un autre responsable du Hamas, sous couvert d’anonymat.

Depuis le 7 octobre 2023, «Israël» mène une guerre génocidaire dans la bande de Gaza, qui a désormais fait 63.557 martyrs et 160.660 blessés, principalement des femmes et des enfants, selon les dernières données du ministère de la Santé gazaoui, publiées lundi le 1er septembre et jugées fiables par l’Onu.

Aux attaques terrestres, aériennes et maritimes, s’ajoute un strict blocus imposé par «Israël» à l’enclave palestinienne, rendant la situation humanitaire catastrophique.

Le 15 août, le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) a confirmé l’existence d’une famine dans le gouvernorat de Gaza.

Actuellement, plus d'un demi-million de Palestiniens sont menacés de famine ; d'ici le mois prochain, ce chiffre pourrait dépasser les 640 000.

Le ministère de la Santé de Gaza a également indiqué lundi que le nombre total de décès liés à la faim s’élève à 348, dont 127 enfants.

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