Gaza: La Global Sumud Flotilla quitte Barcelone, «Israël» entend arrêter Greta Thunberg

Par AlAhed avec agences

La flottille baptisée Global Sumud (résilience en arabe) affrétée pour tenter de «rompre le blocus illégal» de la bande de Gaza a appareillé dimanche de Barcelone.

Une vingtaine d’embarcations pavoisées de drapeaux palestiniens, à bord desquelles se trouvent plusieurs centaines de personnes, dont la militante suédoise Greta Thunberg, ont quitté le port catalan peu après 15 h 30.

A cette flottille devraient se joindre «des dizaines» de bateaux supplémentaires, qui partiront de Tunisie et de divers ports méditerranéens le 4 septembre, et des initiatives simultanées «en solidarité avec le peuple palestinien» seront organisées dans 44 pays, avait annoncé début août Greta Thunberg, membre du comité directeur de Global Sumud Flotilla.

«Israël» fomente des plans pour arrêter Greta Thunberg

«Israël» fomente cependant des plans pour détenir Greta Thunberg dans des «conditions de niveau terroriste».

Greta Thunberg est accompagnée de personnalités notables, dont l'acteur Liam Cunningham et l'ancienne maire de Barcelone Ada Colau, dans le cadre de ce qu'ils qualifient de «plus grande mission de solidarité» de l'histoire.

Selon le journal «Israel Hayom», le «cabinet» du «Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahu prévoit de détenir des militantes dans les conditions difficiles des centres de détention pour femmes de «Ktzi’ot» et «Damon».

De même, le «ministre israélien» extrémiste Itamar Ben-Gvir envisage notamment la saisie de nombreux navires afin de constituer une «force maritime pour les opérations de police».

Des sources proches de Ben-Gvir ont indiqué qu'après plusieurs semaines de détention, les militants finiraient par regretter leur décision de rejoindre la flottille, déclarant: «Nous devons les empêcher de tenter une nouvelle tentative.»

En juin, Greta Thunberg faisait partie de la flottille Madleen aux côtés de 11 autres militants.

Ils ont néanmoins été arrêtés par la «marine israélienne» à 185 kilomètres à l'ouest de Gaza, et emmenés à «Ashdod», en Palestine occupée.

Le «ministère israélien des Affaires étrangères» a alors prétendu que «les tentatives non autorisées de briser le blocus sont dangereuses, illégales et compromettent les efforts humanitaires en cours».

Greta Thunberg, qui a ensuite été expulsée vers Paris, a affirmé que les militants avaient été «kidnappés dans les eaux internationales».

Le 15 août, le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) a confirmé l’existence d’une famine dans le gouvernorat de Gaza.

Actuellement, plus d'un demi-million de Palestiniens sont menacés de famine ; d'ici le mois prochain, ce chiffre pourrait dépasser les 640 000.

Le ministère de la Santé de Gaza a indiqué lundi le 1er septembre que le nombre total de décès liés à la faim s’élève à 348, dont 127 enfants.