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Berri: Les esprits sataniques sont plus dangereux pour le Liban, nous sommes ouverts à discuter du sort des armes dans le cadre d’un dialogue consensuel

Berri: Les esprits sataniques sont plus dangereux pour le Liban, nous sommes ouverts à discuter du sort des armes dans le cadre d’un dialogue consensuel
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Par AlAhed

Le président de la Chambre, Nabih Berri, a prononcé une allocution à l’occasion de la 47e commémoration de la disparition de l’imam Moussa Sadr et de ses deux compagnons.

«En ce jour de commémoration, nous renouvelons notre serment de fidélité et d'appartenance à l’imam Moussa Sadr.

À travers vous, nous adressons un salut d'estime et de respect à tous les martyrs, en particulier ceux qui sont tombés durant la récente agression israélienne qui a ciblé et continue de cibler le Liban, en tête de ces martyrs, notre frère et compagnon de route, son éminence sayyed Hassan Nasrallah», a indiqué M. Berri au début du discours.

«Nous adressons également nos salutations à tes partisans au Liban et à l'étranger, ainsi qu'aux habitants des villages frontaliers dont les maisons ont été détruites et les champs brûlés», a-t-il ajouté.

Le président Berri a affirmé que ceux qui mènent des campagnes de harcèlement politique, d'insultes, de diabolisation et de dévalorisation de manière systématique à l'encontre d'une communauté fondatrice de l'entité libanaise, agissaient déjà avant et pendant l'agression, et continuent de la faire aujourd’hui.

«Ils œuvraient dans l'ombre et au grand jour pour prolonger la vacance, misant sur les faits de l'agression israélienne et ses conséquences, qui pourraient perturber l'équilibre des forces et inverser les équations, espérant ainsi donner un nouvel élan à d'anciens projets, même si cela se fait sous le couvert d'un char israélien», a-t-il dit.

Le président a considéré que les esprits diaboliques sont plus dangereux pour le Liban que les armes de la Résistance qui ont libéré la terre et l'homme, préservant la dignité et la souveraineté nationale.

Il a ajouté que «malgré ce déni, nous réaffirmons que nous sommes ouverts à discuter du sort de ces armes, qui sont notre fierté et notre honneur en tant que Libanais, dans le cadre d'un dialogue calme et consensuel sous le toit de la Constitution, du discours d'investiture, de la déclaration ministérielle, des lois et des conventions internationales. Cela doit aboutir à l'élaboration d'une stratégie de sécurité nationale qui protège le Liban, libère sa terre et préserve ses frontières reconnues internationalement, et cela jamais sous la contrainte de menaces, en violant le pacte national ou en méprisant la Constitution, ni en ignorant le programme du gouvernement ou en contournant ce qui a été dit dans le discours d'investiture, et en sapant l'accord de cessez-le-feu qui représente un cadre d'application de la résolution 1701».

Le président du Parlement a averti que la conjonction de l'ignorance et du fanatisme, qui devient un comportement pour certains, est le chemin vers la ruine. Il a souligné que se soumettre à la haine et aux haineux, et se laisser entraîner par eux, obscurcit la vision pour identifier qui est le véritable ennemi du Liban et des Libanais.

Il a affirmé que la position des ministres du duo chiite lors des séances des 5 et 7 août n'était pas une position confessionnelle, mais un positionnement national par excellence, issu d'une préoccupation pour le Liban.

Il a souligné qu'il n'était pas acceptable, d'un point de vue national et sous aucune forme, de jeter la «boule de feu» dans le giron de l'armée libanaise.

Il a également affirmé que ce qui est proposé dans le document américain dépasse le principe du monopole des armes, comme s'il s'agissait d'un substitut à l'accord de novembre sur le cessez-le-feu.

«Nous ne sommes que des défenseurs de l'unité et de la coopération, et c'est seulement dans cet esprit, avec un comportement ancré dans la Constitution et en prenant la responsabilité nationale sans compromettre les principes, que nous protégerons le Liban, éviterons les divisions, le reconstruirons et le garderons comme une patrie définitive pour tous ses fils», a-t-il souligné.

Concernant la question de la disparition de l'imam sayyed Moussa Sadr et de ses compagnons, le président Berri a réaffirmé que, peu importe le temps qui passe, nous n'oublierons pas, nous ne négocierons pas et nous ne pardonnerons pas dans cette affaire, car elle est plus qu'une simple question confessionnelle ; c'est une question nationale, et la patrie ne meurt pas.

 

 

 

 

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