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Nucléaire iranien: Les inspecteurs de l’AIEA «de retour en Iran»

Nucléaire iranien: Les inspecteurs de l’AIEA «de retour en Iran»
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Par AlAhed avec AFP

Des inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sont «de retour en Iran», a annoncé son chef, la première équipe à y retourner après la suspension début juillet par Téhéran de sa coopération avec l’organisme onusien, à la suite de la guerre déclenchée par «Israël».

«Maintenant, la première équipe d’inspecteurs de l’AIEA est de retour en Iran, et nous sommes sur le point de reprendre» les inspections, a déclaré Rafael Grossi dans une interview sur Fox News diffusée mardi.

L’Iran, qui estime que l’AIEA a une part de responsabilité dans le déclenchement des frappes «israéliennes», puis américaines, en juin contre ses installations nucléaires, avait officiellement suspendu début juillet toute coopération avec l’AIEA, après un vote d’une loi au Parlement.

L’Iran «doit avoir des inspections»

Une équipe d’inspecteurs de cette agence, chargée de la sûreté nucléaire, avait alors quitté l’Iran pour retourner à Vienne où se trouve le siège de l’agence.

«L’Iran est membre du traité de non-prolifération nucléaire donc ils doivent avoir des inspections», a estimé Rafael Grossi, rappelant que de «nombreuses installations» se trouvaient dans le pays.

«Certaines ont été attaquées, d’autres non. Donc nous discutons du type (...) de modalités pratiques qui peuvent être mises en place pour faciliter la reprise de notre travail là-bas», a-t-il poursuivi sur la chaîne américaine.

Le patron de l’AIEA a insisté sur le caractère «indispensable», selon lui, du travail des inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique: «Sans notre présence sur place pour vérifier ce qu’il se passe, il n’est pas possible d’entrer dans des négociations sérieuses».

Cette annonce intervient au moment où les pourparlers entre Européens et Iraniens ont repris, à Genève, en Suisse.

Mardi, Téhéran a déclaré «négocier de toutes ses forces» pour empêcher les Européens de déclencher à l’automne le mécanisme de rétablissement des sanctions prévu par l’accord international conclu en 2015 sur le nucléaire iranien.

Le 13 juin, «Israël» a lancé une agression flagrante et non provoquée contre l’Iran, déclenchant une guerre de 12 jours qui a tué au moins 1 064 personnes dans le pays, dont des commandants militaires, des scientifiques nucléaires et des civils ordinaires.

Les États-Unis sont également entrés en guerre en bombardant trois sites nucléaires iraniens, ce qui constitue une grave violation du droit international.

En réponse, les forces armées iraniennes ont ciblé des sites stratégiques dans les territoires occupés ainsi que la base aérienne d’Al-Udeid au Qatar, la plus grande base militaire américaine en Asie de l’Ouest.

Le 24 juin, l’Iran, grâce à ses opérations de représailles réussies contre «Israël» et les États-Unis, a réussi à imposer un arrêt de l’agression terroriste.

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