L’Iran ne ferait preuve d’aucune retenue dans toute future guerre, avertit le président du Parlement

Par AlAhed avec sites web

La République islamique d’Iran ne ferait preuve d’aucune retenue dans sa riposte à toute future guerre imposée au pays, a déclaré Mohammad-Baqer Qalibaf, président du Parlement iranien, devant l'Assemblée législative ce mardi 26 août.

Les forces armées iraniennes ont élaboré une série de «plans appropriés» pour dissuader les ennemis de commettre de nouvelles erreurs de calcul contre le pays, a souligné Qalibaf.

Il a cité les récents exercices majeurs de la marine iranienne, sous le nom de code Eghtedar 1404, comme exemple de ces préparatifs.

«En cas d'empiétement [renouvelé] de l’ennemi, [les représailles de l’Iran] entraîneraient une extension de la guerre à de nouveaux lieux et domaines notamment économiques et politiques», a-t-il averti.

Le président du Parlement iranien a salué la réponse collective apportée par le pays à la guerre imposée par «Israël» à l’Iran en juin, ainsi que la cohésion sociale efficace, qui a existé tout au long de la guerre parmi la nation, les forces militaires et la structure politique, et qui a neutralisé les hostilités.

Il a particulièrement salué le niveau de solidarité populaire avec les échelons militaires et officiels du pays pendant la guerre, affirmant que ce soutien a réussi à faire échouer les plans des ennemis visant à «désintégrer le pays».

«En soutenant les forces militaires et les autorités du pays, le peuple a porté le coup le plus dur aux desseins de l’ennemi», a-t-il noté, ajoutant : «Ce noyau solide de 90 millions de personnes» a remis en scène la «Défense Sacrée» face à l’agression.

Le général de division Amir Hatami, commandant en chef de l’armée iranienne, a déclaré que les forces armées sont prêtes à contrer les menaces des ennemis.

Le responsable faisait écho au terme historiquement utilisé pour décrire les opérations défensives et de représailles du pays pendant une guerre de huit ans imposée par l'ancien dictateur irakien Saddam Hussein dans les années 1980, à l’Iran.

M. Qalibaf a également repris les propos du leader de la Révolution islamique, l’imam sayyed Ali Khamenei, pour réitérer la nécessité de préserver l’unité d’après-guerre.

Lundi, l’imam Khamenei a appelé à préserver l'unité d'après-guerre entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire tripartites du pays ainsi qu'entre ces pouvoirs et le peuple.