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Gaza: Indignation mondiale suite aux frappes meurtrières d’«Israël» sur un hôpital

Gaza: Indignation mondiale suite aux frappes meurtrières d’«Israël» sur un hôpital
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Par AlAhed avec agences

De nombreux pays et institutions internationales ont condamné les frappes «israéliennes» visant un hôpital et des journalistes à Gaza.

Au moins 20 Palestiniens, dont six journalistes et un pompier, avaient été tués et plusieurs autres blessés lundi lors d'une frappe «israélienne» sur le complexe médical Nasser à Khan Younes. L'armée d’occupation «israélienne» a ciblé le dernier étage du bâtiment des urgences. Une seconde frappe avait eu lieu alors que les équipes de secours arrivaient pour évacuer les blessés et récupérer les morts.

«Vives réactions»

Aux États-Unis, le président américain Donald Trump a exprimé son mécontentement. «Je ne suis pas satisfait. Je ne veux pas voir cela», a-t-il indiqué aux journalistes dans le Bureau ovale.

Au Royaume-Uni, le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, s'est dit «horrifié» par les frappes «israéliennes». «Les civils, le personnel soignant et les journalistes doivent être protégés. Nous avons besoin d'un cessez-le-feu immédiat», a-t-il déclaré sur X.

L'Espagne a condamné l'attaque «israélienne», la qualifiant de «violation "flagrante» et «inacceptable» du droit humanitaire. «Le gouvernement espagnol condamne l'attaque israélienne contre l'hôpital Nasser à Gaza, qui a entraîné la mort de quatre journalistes et de civils innocents», a déclaré le ministère des Affaires étrangères espagnol dans un communiqué.

L'Allemagne s'est dite «choquée par la mort de plusieurs journalistes, secouristes et autres civils». «Cette attaque doit faire l'objet d'une enquête», a déclaré le ministère des Affaires étrangères sur X, appelant également «Israël» à «autoriser immédiatement l'accès des médias étrangers indépendants et à assurer la protection des journalistes travaillant à Gaza».

En Italie, le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a rappelé qu’«Israël» devait garantir la sécurité des journalistes à Gaza. «Concernant les médias à Gaza, nous avons déjà approuvé un document avec de nombreux autres pays. Notre position sur la liberté de la presse reste inchangée», a-t-il déclaré, faisant référence à la déclaration conjointe de 27 pays publiée la semaine dernière.

En France, le président Emmanuel Macron a qualifié les frappes israéliennes d'«intolérables» et a exhorté «Tel-Aviv» à respecter le droit international.

L’Iran a fermement condamné par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères les frappes «israéliennes» sur l’hôpital, les qualifiant de «crime odieux».

«Les soutiens politiques et militaires du régime d’occupation, en particulier les États-Unis, complices et partenaires des crimes odieux commis contre le peuple palestinien, doivent rendre des comptes à la communauté internationale», a indiqué Esmaïl Baghaï.

Le ministère qatari des Affaires étrangères a condamné les frappes «israéliennes», qui constituent «un nouvel épisode dans la série de crimes odieux commis par l’occupation contre le peuple palestinien frère et une violation flagrante du droit international». Le fait de cibler les journalistes et le personnel médical «nécessite une action internationale urgente et décisive».

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a condamné les frappes «israéliennes», accusant le «gouvernement impitoyable du Premier ministre israélien» Netanyahu de poursuivre sans relâche ses attaques brutales visant à détruire tout ce qui touche à l'humanité.

Condamnations de l’ONU et des ONG

«C'est absolument horrible», a indiqué Olga Cherevko, porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA). Elle a déclaré que voir les images de l'attaque sur les écrans était «inadmissible», lui rappelant des attaques similaires contre des hôpitaux.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme a estimé que «le meurtre de journalistes à Gaza devrait choquer le monde» et inciter à exiger justice plutôt que silence.

Sa porte-parole, Ravina Shamdasani a affirmé à Anadolu dans une déclaration écrite que la mort de journalistes dans l'enclave mettait en évidence l'urgence de rendre des comptes.

La Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a exhorté les États à prendre des mesures immédiates pour mettre fin au «carnage» à Gaza.

L'Organisation de la coopération islamique (OCI) a elle aussi condamné le meurtre de journalistes et de professionnels des médias par «Israël» à Gaza, le qualifiant de «crime de guerre» et d'«atteinte à la liberté de la presse».

Reporters sans frontières (RSF) a fermement dénoncé les frappes «israéliennes» et appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à agir immédiatement pour mettre fin à ces assassinats, affirmant que cinq journalistes palestiniens avaient été «délibérément pris pour cible par l'armée israélienne».

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