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La frappe iranienne sur la base US d’Al-Udeid a détruit un dôme de communication d’une valeur de 15 millions de $

La frappe iranienne sur la base US d’Al-Udeid a détruit un dôme de communication d’une valeur de 15 millions de $
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Par AlAhed avec sites web

De nouvelles images satellite ont révélé des dégâts importants sur la base aérienne américaine d’Al-Udeid au Qatar après les frappes de représailles de l’Iran le mois dernier. Elles viennent contredire les affirmations du président américain Donald Trump selon lesquelles la plus grande base militaire US de la région de l’Asie de l’Ouest n’avait pas été endommagée.

L’analyse d’images satellite par l’Associated Press a confirmé que la frappe de missiles iranienne de représailles sur la base aérienne d’Al-Udeid au Qatar a probablement détruit un dôme de communication essentiel utilisé par l’armée américaine. Ce dôme, appelé radôme, abritait un terminal d’entreprise modernisé de 15 millions de dollars, conçu pour les communications satellite sécurisées. Il était encore visible le matin du 23 juin, quelques heures seulement avant la frappe iranienne, mais avait complètement disparu sur les photos satellite prises le 25 juin et tous les jours suivants. Cette attaque constitue la première confirmation visuelle des dommages causés par l’Iran à un élément essentiel de l’infrastructure militaire américaine dans la région.

Bien que les responsables américains et qataris n’aient pas reconnu l’impact de la frappe, les photos satellite montrent des traces de brûlures claires et des dommages partiels sur une structure voisine, bien que le reste de la base semble en grande partie intact. Les analystes suggèrent que le radôme a probablement été touché directement, ou par un fragment de drone ou de missile, ce qui concorde avec les affirmations de l’Iran selon lesquelles il a lancé une attaque «puissante et destructrice».

Cette frappe est intervenue en réponse directe au bombardement américain des installations nucléaires de Téhéran et faisait partie de la dernière salve avant un cessez-le-feu négocié par le président Donald Trump mettant fin à la guerre de 12 jours entre l’Iran et «Israël».

Trump a minimisé l’attaque, la qualifiant de «réponse très faible», attribuant à l’alerte iranienne précoce l’évacuation des avions et la prévention des pertes. Mais Téhéran a salué cette frappe comme une démonstration réussie de dissuasion.

Un conseiller du leader de la Révolution islamique d’Iran, l’imam sayyed Ali Khamenei, a même affirmé que les communications américaines avaient été interrompues – une affirmation qui semble aujourd’hui plus crédible au vu de la destruction du dôme. Malgré la minimisation publique de Washington, la perte confirmée d’un système de communication clé suggère que la frappe iranienne était plus musclée qu’initialement admis.

«Un handicap»

Dans un article d’opinion paru le 9 juillet, le site politique américain The Hill a appelé à la fermeture de la base aérienne américaine au Qatar, la qualifiant d’«handicap». «La base aérienne américaine au Qatar est un handicap : fermez-la», lit-on en tête de l’article.

«La frappe de missiles iraniens sur la base aérienne américaine d’Al-Udeid, au Qatar, révèle un fait gênant : la base américaine qui s’y trouve représente un handicap militaire. Pire encore, elle constitue également un handicap politique, conférant au Qatar, avec son programme anti-américain, une influence excessive sur la politique américaine. Il est temps pour les forces américaines de passer à autre chose», rapporte le site.

Il cite l’ancien commandant du commandement central américain, le général Frank McKenzie, qui a expliqué dans un rapport que la base «sera rendue inutilisable par une attaque iranienne soutenue».

Le 13 juin, «Israël» a lancé un acte d’agression flagrant et non provoqué contre l’Iran, assassinant de nombreux commandants militaires de haut rang et scientifiques nucléaires, ainsi que des civils iraniens.

Le 22 juin, les États-Unis ont officiellement rejoint l’agression «israélienne» contre l’Iran en lançant des attaques contre 3 installations nucléaires du pays, en violation de la Charte des Nations unies et du TNP.

L’agression américaine du mois dernier contre les installations nucléaires iraniennes, comme l’ont reconnu plusieurs organismes internationaux, constitue une grave violation de la Charte des Nations Unies, du droit international et du Traité de non-prolifération nucléaire.

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