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«Israël»: Une majorité de travailleurs envisage de s’expatrier face à l’insécurité et à l’instabilité politique

«Israël»: Une majorité de travailleurs envisage de s’expatrier face à l’insécurité et à l’instabilité politique
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_timedepuis 2 mois
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Par AlAhed avec sites web

Alors que la guerre à Gaza dure depuis bientôt deux ans et que les tensions régionales s’aggravent, notamment avec l’Iran, un nombre croissant d’«Israéliens» envisage de quitter l’entité. Selon une enquête publiée par la plateforme «AllJobs», réalisée auprès de 611 travailleurs «israéliens» âgés de 22 ans et plus, 73 % des travailleurs «israéliens» déclarent réfléchir sérieusement à une relocalisation à l’étranger, une hausse de 18 % par rapport à l’an dernier, et un niveau inédit depuis cinq ans.

Si les motivations classiques telles qu’une meilleure qualité de vie (59 %), l’expérience internationale (48 %) et les opportunités de carrière (38 %) restent prépondérantes, de nouveaux facteurs émergent. Près d’un tiers (30 %) évoquent des préoccupations liées à leur sécurité personnelle, tandis que 24 % pointent l’instabilité politique, et autant expriment une déception vis-à-vis de l’«État», bien que ce sentiment ait légèrement diminué depuis les années précédentes.

«La relocalisation n’est plus uniquement un choix stratégique de carrière, c’est devenu une décision fortement influencée par l’émotion, la sécurité et l’économie», explique Liat Ben-Torah Shoshan, vice-présidente chez «AllJobs».

Les États-Unis demeurent la destination privilégiée, cités par 44 % des sondés, avec New York (17 %), Los Angeles (11 %) et Miami (8 %) en tête des villes préférées. L’Europe, en revanche, attire moins qu’auparavant (26 %). D’autres envisagent des pays proches comme la Grèce ou Chypre (11 %), ou des destinations plus lointaines comme l’Australie, l’Asie ou l’Afrique.

Malgré cette envie d’ailleurs, plus de la moitié des répondants reconnaissent que partir n’est pas simple. Pour 27 %, ceux qui ont déjà franchi le pas suscitent même une certaine jalousie.

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