noscript

Please Wait...

achoura2025

 

Cheikh Qassem: «Les menaces ne fonctionnent pas, nous ne remettrons pas nos armes à Israël»

Cheikh Qassem: «Les menaces ne fonctionnent pas, nous ne remettrons pas nos armes à Israël»
folder_openRésumés des discours access_timedepuis 16 heures
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par AlAhed avec agences

Le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Naïm Qassem, a affirmé mercredi soir 2 juillet que le parti ne renoncera pas à ses armes, citant une «menace réelle et stratégique» d'«Israël».

«Les menaces ne fonctionnent pas avec nous. Nos armes sont destinées à affronter Israël, et nous ne renoncerons jamais à ce droit», a déclaré cheikh Qassem, lors d’un discours retransmis lors de la septième nuit des commémorations d’Achoura au complexe sayyed al-Chouhada, dans la banlieue sud de Beyrouth.

Les remarques de cheikh Qassem interviennent au moment où le Liban étudie la proposition américaine présentée par l’émissaire Tom Barrack, qui demande le retrait des armes de toutes les factions libanaises et non libanaises avant novembre.

Le secrétaire général du Hezbollah a insisté sur le fait que ses armes sont essentielles pour défendre le Liban contre une éventuelle agression «israélienne». «Israël est une menace réelle et stratégique, non seulement pour la Palestine et le Liban, mais aussi pour l'ensemble de la région», a-t-il déclaré. «Nous sommes un parti de résistance. Notre devoir est de résister et de faire face».

Il a également rejeté toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures du Liban, appelant «Israël» à respecter les accords signés avec l’État libanais.

«Les questions internes telles que les armes sont des questions internes qui doivent être traitées par les Libanais. Israël n'a pas le droit d'intervenir, de superviser ou de contrôler notre dialogue national», a-t-il insisté.

«Nous ne sommes pas influencés par les pressions, car la vérité est avec nous. Nous ne nous soumettrons pas à Israël», a-t-il renchéri.

Le chef du Hezbollah a par ailleurs dénoncé «Israël» comme «l’agresseur permanent», précisant qu’«il a violé le cessez-le-feu plus de 3 700 fois». 

«Dieu nous a promis une victoire certaine», a-t-il également assuré qualifiant l’entité «israélienne» de «véritable danger non seulement pour les musulmans, mais aussi pour les chrétiens et les juifs», en raison de «sa vision, sa pensée et ses actes».

Reprenant des propos du leader de la Révolution islamique d’Iran, l’imam sayyed Ali Khamenei, cheikh Qassem a aussi affirmé qu’«Israël» est une «tumeur cancéreuse» et «constitue un danger stratégique pour la Palestine, le Liban, l’Égypte, la Syrie, la Jordanie, la région et le monde entier».

La proposition américaine prévoit un retrait progressif des armes, à commencer par le nord du Litani, en échange d’un retrait «israélien». Le Hezbollah affirme avoir déjà respecté le cessez-le-feu en déposant ses armes au sud du Litani. Il considère que la question des armes au nord relève d’un dialogue interne avec le président Joseph Aoun, inscrit dans une stratégie nationale de défense, et refuse toute contrainte ou échéance imposée. Le Hezbollah pose plusieurs conditions, notamment le retrait «israélien» des zones occupées, la libération des prisonniers et la fin des violations.

«Israël» a mené une agression contre le Liban de plus de 13 mois entre octobre 2023 et novembre 2024, suite à sa guerre génocidaire à Gaza. Malgré un cessez-le-feu en vigueur depuis le 27 novembre, l’armée «israélienne» occupe toujours cinq positions au Liban-Sud et continue de violer l’accord par des bombardements fréquents.

Comments

//