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Génocide à Gaza : plus de 100 000 Néerlandais descendent dans la rue

Génocide à Gaza : plus de 100 000 Néerlandais descendent dans la rue
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Par AlAhed avec agences

Des dizaines de milliers de manifestants vêtus de rouge ont défilé dimanche 18 mai dans la capitale néerlandaise pour exiger du gouvernement xhortant le gouvernement à prendre des mesures contre «Israël», qui se rend coupable de «génocide» à Gaza.

Selon les organisateurs, il s’agit de la plus grande manifestation du pays depuis deux décennies.

Des groupes de défense des droits de la personne et des organisations humanitaires, dont Amnistie internationale, Save the Children et Médecins sans frontières, ont estimé la foule pacifique à plus de 100 000 personnes. Les rues de La Haye étaient bondées de personnes âgées, de jeunes et même de bébés pour leur première manifestation.

«Nous espérons que ce sera un signal d’alarme pour le gouvernement», a expliqué Roos Lingbeek, enseignante, qui participait à la marche avec son mari et leur fille de 12 semaines, Dido, qui dormait dans un porte-bébé, tandis que ses parents brandissaient une pancarte sur laquelle était simplement écrit : «STOP».

La marche a conduit la jeune famille devant le Palais de la Paix, siège de la Cour internationale de justice des Nations unies, où, l’année dernière, les juges ont ordonné à Israël de tout mettre en œuvre pour empêcher la mort, la destruction et tout acte de génocide dans la bande de Gaza.

«Aujourd’hui, je participe à la manifestation contre le génocide à Gaza et la complicité des Pays-Bas à celui-ci», a déclaré auprès de l’AFP Rick Timmermans, un stagiaire de 25 ans.

«Les Pays-Bas fournissent toujours des pièces pour les avions F-35 et refusent fermement de réfuter les actions d’Israël, et ce depuis des mois et des mois et des mois», a-t-il ajouté.

Alors que la manifestation se poursuivait devant le tribunal, les canaux et le siège du gouvernement de droite néerlandais, les forces «israéliennes» continuaient de pilonner le nord de la bande de Gaza, où elles ont lancé de nouvelles offensives terrestres.

Les frappes aériennes ont tué au moins 103 personnes, dont des dizaines d’enfants, dans la nuit de samedi à dimanche, selon les hôpitaux et les médecins, et ont contraint le principal hôpital du nord de la bande de Gaza à fermer.

Le blocus «israélien» sur les denrées alimentaires, les médicaments et autres fournitures en est à son troisième mois, et les experts mondiaux en sécurité alimentaire mettent en garde contre une famine sur ce territoire de plus de 2 millions d’habitants.

David Prins a déclaré à l’Associated Press (AP) qu’il participait à la manifestation «pour dénoncer les atrocités».

«Nous appelons le gouvernement à cesser son soutien politique, économique et militaire à Israël», a déclaré Marjon Rozema, d’Amnistie internationale, à l’AP.

Certains, incapables de traverser la ville, se sont assis le long du parcours pour encourager les manifestants.

La politique néerlandaise envers «Israël» n’est qu’un des nombreux sujets de dissensions au sein du fragile gouvernement de coalition néerlandais. Le leader d’extrême droite Geert Wilders est résolument pro-«israélien» et son Parti pour la liberté, anti-immigration, détient le plus grand nombre de sièges au parlement du pays.

La semaine dernière, cependant, le ministre des Affaires étrangères Caspar Veldkamp, du parti minoritaire de centre-droit VVD, a exhorté l’Union européenne à revoir un accord commercial avec «Israël», arguant que le blocus de l’aide humanitaire constituait une violation du droit international. Geert Wilders a répliqué, dénonçant cet appel comme un «affront à la politique du cabinet».

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