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La Russie et l’Ukraine s’accordent sur un échange de prisonniers, mais pas sur une trêve

La Russie et l’Ukraine s’accordent sur un échange de prisonniers, mais pas sur une trêve
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Par AlAhed avec AFP

Réunis vendredi à Istanbul pour leurs premiers pourparlers de paix depuis plus de trois ans, Russes et Ukrainiens ont discuté d’un cessez-le-feu, d’une rencontre Zelensky-Poutine et conclu un échange de 1.000 prisonniers de chaque camp, ne faisant ainsi que peu de progrès vers une résolution complète du conflit.

Les pourparlers de paix entre l’Ukraine et la Russie, vendredi le 16 mai en Turquie, ont tourné court. Si le négociateur en chef russe Vladimir Medinski s’est dit «satisfait» et prêt «à poursuivre les contacts» avec l’Ukraine, la partie ukrainienne a, elle, accusé Moscou d’avoir formulé des demandes territoriales «inacceptables» pour écourter la discussion.

En l’absence des présidents Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, les espoirs de progrès substantiels étaient minces.

Demandes inacceptables

Environ 1 h 40 plus tard, la rencontre au palais de Dolmabahçe était terminée et se soldait par trois annonces: la possibilité d’instaurer un cessez-le-feu (soit l’une des revendications clefs de Kiev et de ses alliés européens), une éventuelle rencontre entre les présidents Poutine et Zelensky et un échange de prisonniers, à raison de 1.000 contre 1.000, information confirmée par le chef de la délégation ukrainienne.

Côté ukrainien, une source diplomatique a estimé que les négociateurs russes ont «présenté des demandes inacceptables qui vont au-delà de ce qui a été discuté avant la réunion», dont le retrait des forces de Kiev de «vastes parties du territoire» ukrainien, avant l’instauration du cessez-le-feu réclamé par l’Ukraine et ses alliés.

En déplacement en Albanie pour un sommet européen, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé ses alliés à «une réaction forte» et des «sanctions» contre Moscou en cas d’échec des discussions.

Le chef de l’État français Emmanuel Macron a jugé «inacceptable» que la Russie n’ait pas répondu à l’appel de trêve, tandis que le chancelier Friedrich Merz s’est félicité de la tenue même des négociations, un «premier signal, tout petit mais positif».

Les dirigeants ukrainien, allemand, français, britannique et polonais ont ensuite échangé au téléphone avec le président américain Donald Trump, qui pousse pour un arrêt des combats.

Trump avait assuré la veille être prêt à rencontrer Vladimir Poutine, sans quoi «rien ne se passera».

Une telle rencontre est «certainement nécessaire», a acquiescé vendredi le Kremlin.

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