Gaza: «Israël» continue la Nakba contre les Palestiniens avec un soutien américain, accuse Téhéran

Par AlAhed avec agences

À l’occasion de la cérémonie de commémoration du 77e anniversaire de la Nakba (catastrophe) tenue par les Nations unies, l’ambassadeur et représentant permanent de la République islamique d’Iran auprès de cette instance internationale, Amir Saïd Iravani, a déclaré que la journée de la Nakba «n’était pas la fin de la catastrophe, mais malheureusement juste le début», faisant allusion à des décennies de déplacement, d’occupation et d’injustice systémique contre le peuple palestinien.

M. Iravani a noté que cette cérémonie se tenait à un moment où l’entité occupante, avec l’appui et l’assistance des États-Unis, cible délibérément les hôpitaux, les écoles, les femmes, les enfants, le personnel de l’ONU et les journalistes dans une guerre génocidaire contre la bande de Gaza.

«Les preuves des crimes odieux d’Israël sont indéniables. Le monde et la Cour internationale de justice et les autres tribunaux compétents, sont pleinement conscients des détails et de l’ampleur de la sauvagerie de l’entité sioniste», a ajouté M. Iravani.

Et de poursuivre: «Les images des attaques génocidaires de l’entité sioniste contre un hôpital en Palestine le 13 mai 2025, au cours desquelles l’explosion des bombes a fait jeter en l’air et déchiqueter les corps des victimes, ne sont qu’une partie des preuves démontrant la poursuite de la Nakba et les immenses souffrances que le peuple palestinien endure physiquement et mentalement».

Ailleurs dans ses propos, l’ambassadeur iranien auprès de l’ONU a souligné que l’entité israélienne et ses partisans, en particulier les États-Unis, perpétuent une campagne de désinformation de longue date visant à saper les droits des Palestiniens et à déformer la réalité sur le terrain.

«Tout au long de ces décennies et même aujourd’hui, le peuple palestinien a subi une autre forme de grave injustice», a-t-il affirmé, avant d’indiquer: «Et ce sont les faux récits propagés par l’entité israélienne et ses partisans, en particulier les États-Unis, qui visent à changer la place de la victime et du coupable».

M. Iravani a par la suite condamné l’hypocrisie de ceux qui parlent de paix et de droits de l’homme tout en permettant la violence et la répression de se produire.

«Ils appellent hypocritement à la paix dans la région, mais en réalité, ils étendent l’ampleur du génocide et de l’agression ; ils parlent de l’importance des droits de l’homme, mais ils violent gravement les droits des Palestiniens», a-t-il déploré.

Et d’ajouter: «Ils prétendent à la liberté d’expression, mais finalement répriment des innocents qui appellent à la fin du carnage, ils parlent de la liberté d’information, mais en réalité, ils blanchissent les crimes horribles de l’entité israélienne ; toute cette hypocrisie ne sert qu’à nier le droit du peuple palestinien à se défendre et à retourner dans sa patrie».

Pour M. Iravani l’entité sioniste et ses soutiens sont la principale cause de la catastrophe et de l’instabilité dans la région.

«L’entité israélienne et ses partisans sont à l’origine du déplacement de millions de Palestiniens ainsi que de la perte de leurs enfants, de leurs proches et de la destruction de la vie normale en Palestine», a-t-il fait remarquer.

«La communauté internationale a appelé à plusieurs reprises à la fin des assauts brutaux d’Israël contre le peuple palestinien. Néanmoins, l’entité sioniste continue d’intensifier ses atrocités, encouragée par le fait qu’elles resteront impunies», a-t-il déploré.

«Israël» a lancé sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza le 7 octobre 2023. Il n’a pas atteint ses objectifs déclarés, bien qu’il ait tué 53.010 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et plus de 119.998 blessés.

L’entité usurpatrice s’est trouvée dans l’obligation d’accepter les conditions de négociation, initialement proposées par le groupe de résistance palestinien Hamas dans le cadre d’un cessez-le-feu à Gaza, pris en effet le 19 janvier.

Néanmoins, le 18 mars, «Israël» a unilatéralement rompu le cessez-le-feu et a repris ses bombardements incessants sur Gaza.