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Les États-Unis et l’Arabie saoudite signent un pharaonique contrat de ventes d’armes

Les États-Unis et l’Arabie saoudite signent un pharaonique contrat de ventes d’armes
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Par AlAhed avec AFP

La Maison-Blanche a vanté mardi dans un communiqué un contrat de ventes d’armes de 142 milliards de dollars passé avec l’Arabie saoudite à l’occasion d’une visite de Donald Trump, affirmant qu’il s’agissait du «plus important de l’histoire».

Cet accord, qui s’inscrit dans un ensemble plus vaste de promesses d’investissement se montant selon l’exécutif américain à 600 milliards de dollars, va permettre à la monarchie saoudienne de se procurer «des équipements militaires de pointe auprès d’une douzaine d’entreprises de défense américaines», en particulier dans la défense aérienne, les missiles, la sécurité maritime et les systèmes de communication.

20 milliards de dollars pour l’IA

Une entreprise saoudienne va également investir 20 milliards de dollars pour construire des infrastructures liées à l’intelligence artificielle (IA) aux Etats-Unis, a annoncé la Maison-Blanche mardi alors que la puissante monarchie du Golfe cherche à devenir un centre mondial de l’IA. La société «saoudienne DataVolt poursuit ses projets d’investissement à hauteur de 20 milliards de dollars dans des centres de données et des infrastructures énergétiques liés à l’intelligence artificielle», a-t-elle ajouté.

Elle a aussi évoqué des contrats technologiques d'un montant total de 80 milliards de dollars, impliquant Google, les éditeurs de logiciels Oracle et Salesforce, ou le géant des semi-conducteurs AMD.

Pompe et complicité

Mohammed ben Salmane a réservé au milliardaire républicain de 78 ans, sensible à la pompe protocolaire, un accueil sur mesure, avec escorte d'avions de combat, garde à cheval et fastes du palais royal. La cordialité évidente entre les deux hommes, que l'on a vu deviser avec animation et force sourires, a marqué cette première journée de déplacement.

«Je pense vraiment que nous nous apprécions beaucoup», a insisté Donald Trump. La tournée du président américain doit ensuite l'emmener au Qatar puis aux Emirats arabes unis.

Si l'on excepte un aller-retour à Rome pour les funérailles du pape François, il s'agit du premier déplacement majeur à l'étranger depuis le début du second mandat. Huit ans plus tôt, Donald Trump avait déjà choisi le royaume saoudien pour son premier voyage international.

La décision de faire passer à nouveau les riches monarchies pétrolières et gazières du Golfe avant ses alliés occidentaux reflète leur rôle géopolitique croissant et leur immense potentiel économique. Du côté des pays visités, l'enjeu est aussi de s'assurer le soutien d'un président impulsif, qui prône un désengagement militaire et stratégique des Etats-Unis, en dehors des environs géographiques immédiats de la première puissance mondiale.

Mais le républicain, qui se flatte de maîtriser l'art du 'deal' diplomatique autant qu'économique, devra bien évidemment aborder avec tous ses hôtes les grands sujets régionaux. Ainsi l'Iran, avec qui les Américains mènent des négociations sur le nucléaire.

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