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«Israël»: Des milliers de manifestants devant la «Knesset» contre le plan de «conquête» de Gaza

«Israël»: Des milliers de manifestants devant la «Knesset» contre le plan de «conquête» de Gaza
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Par AlAhed avec agences

Des manifestations antigouvernementales ont éclaté en «Israël», quelques heures seulement après que le «cabinet» du «Premier ministre» Benjamin Netanyahu a approuvé les plans visant à s'emparer de la totalité de la bande de Gaza.

Des milliers de personnes se sont rassemblées lundi 5 mai en différents groupes autour de la «Knesset», (Parlement israélien) à al-Qods occupée (Jérusalem) pour réclamer un accord avec le Hamas afin d'obtenir la libération des captifs encore détenus à Gaza.

 Le «cabinet israélien» a approuvé le projet de s'emparer de la totalité de la bande de Gaza et de rester dans le territoire palestinien pour une durée indéterminée, ont déclaré deux responsables «israéliens».

Les détails du plan n'ont pas été officiellement annoncés, ni son calendrier ni sa mise en œuvre ne sont clairs à ce jour. Son approbation est intervenue quelques heures après le rappel par l'armée de dizaines de milliers de soldats de réserve.

Général de l'armée «israélienne» à la retraite et ancien conseiller du «Premier ministre» Benyamin Netanyahu, David Agmon estime ainsi qu'une telle opération «serait un désastre parce qu'une grande partie des otages et plusieurs soldats seraient tués. Ils n'arriveront jamais à complètement détruire le Hamas» pense également celui-ci.

Elle aussi présente au rassemblement, Raheli, pour qui les mêmes erreurs vont à nouveau être commises, estime pour sa part que les réservistes ne suivent plus les décisions des autorités. «Nous ne sommes plus derrière ce gouvernement ni derrière ses décisions. [Benjamin Netanyahu et l'extrême droite] ont le pouvoir et l’utilisent de manière abusive à l'égard du peuple, de l’armée et des civils en général», affirme celle-ci.

«Il n'y a aucune raison de poursuivre cette guerre. Ce que nous avons fait pendant un an et demi, ce que nous avons fait pendant un an et demi et que nous n'avons pas réussi, nous ne pourrons pas le faire maintenant», a déclaré Miri Wolf, l'une des manifestantes.

«Ils (le gouvernement israélien) veulent simplement tenir la bande de Gaza et y établir une nouvelle colonie. Ils y resteront, des soldats seront tués et les otages reviendront dans des sacs noirs. Voilà ce qui se passera», a-t-elle ajouté.

Le nouveau plan, qui, selon les responsables, est destiné à aider «Israël» à atteindre ses objectifs de guerre, à savoir vaincre le Hamas et libérer les captifs, prévoit également le déplacement de centaines de milliers de Palestiniens vers le sud de la bande de Gaza.

Cela reviendrait probablement à les déplacer de force et à exacerber une crise humanitaire déjà quasi insurmontable.

Le Secrétaire général de l'ONU António Guterres s'est ce lundi dit «alarmé par ces informations de plans israéliens pour étendre les opérations terrestres et prolonger la présence militaire à Gaza.»

De son côté, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a exprimé, mardi 6 mai, sa «condamnation très ferme» du plan «israélien» de conquête de Gaza et de sa nouvelle campagne militaire sur le territoire palestinien.

«Ce n'est pas acceptable», a déclaré M. Barrot sur la radio privée française RTL, estimant que le «gouvernement israélien» était «en infraction avec le droit humanitaire». Selon lui, «l'urgence, c'est le cessez-le-feu et l'accès sans entrave de l'aide humanitaire, massivement».

Pour le Hamas, «il n'y a aucun sens à engager des négociations, ni à examiner de nouvelles propositions de cessez-le-feu tant que se poursuivent la guerre de la faim et la guerre d'extermination dans la bande de Gaza », a dit à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du mouvement palestinien, tout en appelant la communauté internationale «à faire pression sur le gouvernement Netanyahu pour mettre fin aux crimes de la faim, de la soif et des meurtres» à Gaza.

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