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Guerre à Gaza: Au moins 40 martyrs en 24h, le bilan total s’élève à 50.886

Guerre à Gaza: Au moins 40 martyrs en 24h, le bilan total s’élève à 50.886
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Par AlAhed avec agences

L’escalade des violences au sein de la bande de Gaza par l’entité sioniste, continue de faire des rages. En moins de 24 heures, les raids aériens «israéliens» ont tué au moins 40 Palestiniens, blessant également 146 autres, selon le ministère de la Santé de Gaza.

Il a par ailleurs fait état d’une intensification des frappes aériennes contre cette enclave assiégée.

Le nombre des martyrs s’élevait à 50 886, avec 115 875 personnes blessées depuis le début de la guerre «israélienne» contre la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, a indiqué la même source.

Le ministère de la Santé a également appelé de toute urgence à un réapprovisionnement des hôpitaux et des centres de soins en fournitures médicales, signalant une pénurie critique de médicaments et de consommables.

En effet, 37 % des médicaments essentiels et 59 % des consommables médicaux sont actuellement épuisés, rendant la situation encore plus difficile pour les professionnels de santé

Une situation alarmante se dessine également pour les patients atteints de maladies chroniques.

Environ 80 000 diabétiques et 110 000 personnes souffrant d’hypertension artérielle ne peuvent pas accéder aux traitements dont ils ont besoin.

Par ailleurs, la pénurie de médicaments contre le cancer et les maladies du sang atteint désormais 54 %, aggravant ainsi la crise sanitaire.

Absence de soins de santé essentiels

Le ministère de la Santé a également révélé que les salles d’opération et les unités de soins intensifs font face à des stocks d’équipements médicaux vitaux en danger d’épuisement.

Les services d’urgence peinent à fonctionner correctement à cause de ces lacunes.

La situation s’est encore détériorée en raison de la fermeture continue des postes-frontière, qui limite l’entrée de fournitures médicales et de produits pharmaceutiques dans la région.

Cette restriction a non seulement exacerbé la crise humanitaire, mais a également empêché l’accès à des soins de santé essentiels pour les blessés et les malades.

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