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Démantèlement d’une cellule salafiste au Liban : l’armée visée

Démantèlement d’une cellule salafiste au Liban : l’armée visée
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L’armée libanaise a démantelé une cellule salafiste de 7 personnes, dont deux soldats de la troupe régulière, qui planifiaient de perpétrer des attentats contre des casernes de l’armée, a annoncé le premier ministre libanais Nagib Mikati.

L'information avait été publiée par le quotidien al-Akhbar, avant d'être officiellement confirmée par le premier ministre. De même, le quotidien libanais Assafir a publié mardi des informations détaillées sur le sujet.


Selon Assafir, les services de renseignements de l’armée ont découvert la cellule salafiste qui planifiaitDémantèlement d’une cellule salafiste au Liban : l’armée visée plusieurs opérations terroristes au sein des casernes de l’armée, au nom du "jihad".
 

"Les services de renseignement de l’armée auraient été informés de ces préparatifs après l’arrestation d’un religieux au Liban-Nord", poursuit le journal.

Après avoir rassemblé les informations sur le dossier grâce à des écoutes téléphoniques, les services de renseignements de l'armée ont effectué une perquisition, au début du mois de mars, dans la résidence des 6 membres suspectés, avant de les arrêter presque simultanément. Un piège a été tendu aux deux soldats qui ne se sont doutés à aucun moment de la manœuvre alors que quatre autres membres ont été arrêtés à Akkar et à Tripoli, rapporte le quotidien al-Akhbar.

La cellule démantelée entretenait des liens avec le groupe des "brigades d’Abdallah Azzam", et considérait l’armée comme un "milieu mécréant". Elle est formée de 7 personnes, dont les deux soldats, quatre Libanais et un Palestinien recherché par la justice, Abou Mouhammad Toufic Taha, qui se cacherait au camp de réfugiés palestiniens à Aïn el-Héloué.

Parmi les suspects militaires initialement identifiés figuraient, selon assafir, un élève officier à l’école militaire, un adjudant et un membre des commandos de marine. L’adjudant a ensuite été libéré.

"Le groupe de sept personnes avaient pour mission de découvrir une faille quelconque dans le système sécuritaire de leur caserne afin de pouvoir y introduire les explosifs qui serviraient à l’opération", a dévoilé une source très informée au quotidien libanais Assafir. "Le groupe prévoyait également d’attaquer l’école militaire de Fiyyadiyé (est de Beyrouth) et la caserne de Hamat (Liban-Nord)", selon la même source.

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