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Le peuple veut renverser les "Ennemis de la Syrie" !

Le peuple veut renverser les
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Akil Cheikh Hussein

A la ligue arabe, organisation insignifiante n'ayant jamais fait entendre sa voix en ce qui concerne des causes arabes relatives à la spoliation de la Palestine par les sionistes, ou entre autre, à l'invasion de l'Irak par les Américains et leurs alliés, on n'est pas à la hauteur pour proposer et gérer une solution de la crise en Syrie. On sort subitement de son insomnie éternelle et on agit en conformité avec les plans occidentaux et israéliens ayant pour but la destruction de la Syrie, ce pays dirigé par un régime qui tient à rendre à l'arabité sa signification digne et authentique.   

Au Conseil de sécurité, le véto russe et chinois a libéré cette institution internationale de sa sujétion aux dictats américains. A l'Assemblé générale, les 137 pays qui ont voté la condamnation du régime syrien sont de loin mois pesants à l'échelle internationale que les 12 pays qui ont voté contre cette condamnation.

Le besoin s'impose donc d'improviser une instance internationale dont les membres soient unanimes pour mener des actions contre la Syrie, à commencer par le régime au pouvoir.

Et voilà que, derrière Hillary Clinton, Alain Jupée, William Hague et les ministres des affaires étrangères d'uneLe peuple veut renverser les soixantaine de pays occidentaux et arabes affluent vers la Tunisie pour y tenir une conférence des soi-disant "Amis de la Syrie" et du peuple syrien..

N'est-il pas scandaleux de prétendre que les amis des peuples sont maintenant des Etats comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France, historiquement connus comme des Etats colonialistes, de mauvaise réputation puisque responsables de la traite des noirs, de la bombe d'Hiroshima, d'une infinité de guerres menées contre les peuples et des réformes structurelles qui ont plongé les pays du Tiers-Monde dans l'endettement et la pauvreté ?

Ou des entités comme l'Arabie Saoudite, la seule dans le monde qui porte le nom de la famille en règne, et le Qatar qui, comme ses autres sœurs du golfe, exporte du pétrole et importe tout y compris des masses humaines pour former un peuple qui sert à donner un semblant d'Etat à ces entités créées par les puissances coloniales rien que pour mettre les richesses pétrolières de la nation arabe à la disposition de quelques familles et individus à la solde de ces puissances ? Une amitié qui n'est autre que celle du loup à l'agneau !

A l'instar de ce qu'on appelle la "révolution syrienne", une telle conférence ne peut pas se tenir sans la présence de représentants de la Syrie. On y invite les fameux opposants, des habitués aux salles d'attentes dans les sièges des services de renseignements et des ministères des affaires étrangères en Occident, et on les reconnait seuls représentants du peuple syrien.

Le plus brillant, l' "académicien" Burhan Galioun, ne manque pas de montrer sa perspicacité : Devinant certaines grandes lignes de la stratégie israélo-américaine dans la région, il a déjà promis de rompre avec l'Iran et de suivre l'exemple de Sadate et autres leaders arabes qui ont contracté des traités de paix avec l'entité sioniste.

Il prend la parole dans la conférence et promet, cette fois, de démanteler la Syrie : Etat décentralisé, reconnaissance de l'identité kurde et du droit des autorités locaux de gérer leurs propres affaires. C'est un peu vague tout en étant un peu trop clair.

Cela lui a valu une juteuse récompense de la part d'Hillary Clinton : Dix millions de dollars qui pourraient servir, avec les dons arabes à acheter des mercenaires et des armes pour attiser le feu et tuer davantage de Syriens.

Des armes, l'armée arabe syrienne en confisque quotidiennement des quantités. Des mercenaires, elle en tue et capture des dizaines : Des Français, des anglais, des Turcs, des Libyens, des qataris, des Saoudiens et des Afghans… Signes précurseurs, entre autres, de l'échec de la campagne contre la Syrie qui continue fermement sa marche vers la réforme.

Stérile, le ministre saoudien des affaires étrangères l'a dit d'une manière ou d'une autre, la Conférence deLe peuple veut renverser les Tunis n'a abouti qu'à des résultats semblables à ceux obtenus dans le Conseil de sécurité et l'Assemblé Générale de l'ONU.

C'est la raison pour laquelle, ce même ministre a renchéri en trouvant que l'idéal serait d'armer l'opposition syrienne à un moment où l'idée d'une intervention militaire est en chute libre.

Elle a été aussi, et c'est le comble du scandale, l'occasion pour certains, comme le président tunisien Moncef Marzouki, de divaguer en optant pour une solution à la yéménite comprenant une intercession russe pour sauver le président Assad !

Remis à sa place par les russes, le premier ministre l'était aussi par le peuple tunisien. Pas seulement les Tunisiens ont manifesté pour condamner la conférence des "Ennemis de la Syrie", ils l'ont fait aussi, dans les conditions de la révolution avortée par l'actuelle gouvernement, en lançant le nouveau slogan "Le peuple veut renverser le gouvernement", A savoir celui de Marzouqi.

"Le peuple veut renverser le gouvernement". C'est le slogan qui est sur le point d'être scandé dans les rues de tous les pays qui ont comploté contre la Syrie.


 

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