Source: Maariv- Hanan Greenberg

«La relation solide entre la Syrie et le Liban, comprenant la contrebande d'armes, n’est pas nouvelle et se poursuit sans interruption. Même la résolution 1701 adoptée par le Conseil de sécurité à la fin de la Seconde Guerre du Liban, qui a prévu l'interdiction de la contrebande d'armes vers le Hezbollah, n'a pas été respectée par les deux parties pour une longue période.

Aujourd'hui, plus le régime syrien s’approche de sa fin, la préoccupation israélienne augmente parce que quelqu'un va essayer d’attirer l'attention vers ici. Par ailleurs, les risques apparaissent particulièrement en raison de la contrebande d'armes vers le Liban, et leur arrivée directement au Hezbollah. Comme il faut s'attendre à l’augmentation du nombre d'éléments du Jihad islamique qui entreront en Syrie et agiront sur ses terres. Nous avons aussi une possibilité que certains officiers frustrés de l'armée défouleront leur colère envers Israël.

Dans le chaos, comme dans chaque chaos, nous ne savons pas qui prendra en charge les entrepôts d'armes syriennes. Il s’agit entre autres choses  de systèmes anti-aériens développés, des missiles, et certainement d’une arme chimique et biologique.

Lors de la chute du régime de Kadhafi en Libye, beaucoup d'armes sont arrivées au Sinaï, et de là, sans obstacle, ont atteint la bande de Gaza. Il y a un scénario similaire en Syrie, où des partis extrémistes arrivent facilement aux entrepôts d’armes là-bas, cela pourrait constituer une ligne rouge pour Israël, et il ne pourra pas la faire figurer sur l'ordre du jour ».